Pic Tesson (1790m), Tête de la Souchière (1790m) et Chauvet (1649m) en traversée par les crêtes de la Souchière et de Chauvet

De Veynes ou de Gap, suivre en direction du Dévoluy par la D 994.
Au niveau de Montmaur, prendre la D 937 vers le col du Festre sur 3km environ.
Tourner à gauche direction le Petit Vaux.
Se garer au mieux vers les Bernards.

Itinéraire en partie sur sentiers discrets non balisés voire en hors sentier parfois raide.

• Sens de l’orientation nécessaire.
• À éviter par temps de brouillard.

La descente de la crête de Chauvet sur le hameau des Bernards comporte quelques passages paumatoires, notamment la section sous le Rocher Chabrière et celle aux environs de la ruine du Villaret. Les sentiers en pointillés noirs sur la carte IGN sont souvent peu marqués ou enfouis dans la végétation, parfois même inexistants.

• Nota : Sur la carte IGN, on pourra lire "Col de Souchière", "Crête de Souchière" et "Tête des Souchières", alors que sur le terrain on trouvera "Col de la Souchière", j’ai préféré garder cette dernière orthographe.
  Sur les anciennes versions, la Tête de la Souchière est appelée "Tête d’Ere".

Du hameau des Bernards, suivre la piste longue de plus de 2km jusqu’au Grand Vaux.

Poursuivre sur le sentier balisé jaune en direction du col de la Souchière (pancarte). Il traverse le torrent de Vaux. Après un lacet, il s’engage dans une prairie où il vire sur la gauche. Au niveau d’une patte d’oie, suivre tout droit dans la prairie ou à droite dans les bois, les deux chemins se rejoignent plus loin.

Après quelques lacets, le chemin sort sur la prairie de l’Hôpital dominée par le Rocher de Goueyran, à quelques encablures du col de la Souchière.

Du col de la Souchière, suivre un sentier s’orientant au nord. Quelques marques d’un antique balisage sont présentes. On arpente alors la crête de la Souchière, d’abord boisée, puis après deux lacets, sur une croupe d’herbes rases. Se dévoile dorénavant le versant sud du Pic Tesson.

• Si on veut éviter les ascensions hors sentier du Pic Tesson et de la Tête de la Souchière, il est possible de poursuivre sur ce sentier directement vers le col du Bachasson.

Quitter le sentier au pied du Pic Tesson, remonter son raide versant sud en hors sentier parmi les broussailles et les pins. Atteindre la crête sommitale (cairn marquant le point haut) que l’on traverse vers le collet coté 1746m. Enchaîner vers la Tête de la Souchière. On peut s’aider des marques de peintures vertes sur fond blanc (qui délimitent les communes adjacentes) parcourant la crête. Le sommet s’atteint en grimpant un petit ressaut de gradins rocheux.

Dévaler plein sud-est sur le col du Bachasson avec en ligne de mire le large dôme herbeux de Chauvet.

Descendre sur le col de Chauvet, puis la crête de Chauvet. Lorsque la crête se fait boisée, retrouver un sentier bien marqué au début, puis de plus en plus discret.

• La carte indique un sentier descendant plein sud entre le Rocher Chabrière et le Villaret qui ne semble plus exister. Du moins son départ... car je ne l’ai pas vu !

Juste avant le Rocher Chabrière, trouver un cairn à côté d’un tronc marqué d’un trait rouge. Prendre à gauche sur une sente peu marquée.

• Si on continue tout droit, on arrive au bord de la crête rocheuse du Rocher Chabrière dont le terrain se révèle trop abrupt.

Cette sente peu marquée effectue quelques courts lacets, puis disparait au niveau d’une ancienne coupe de bois. Descendre droit dans la pente et rejoindre un sentier perpendiculaire que l’on suivra sur la droite.

Le sentier franchit un éboulis de pierrailles sous le Rocher Chabrière. Après une traversée boisée, le sentier disparait à la lisière de la prairie du Villaret et sa ruine. Descendre alors plein sud en restant dans les trouées herbeuses en évitant de s’enfoncer dans la forêt. Retrouver le sentier dans une étroite allée de pins. Le passage est légèrement creusé par des eaux de ruissellements.

Déboucher au-dessus d’une ravine marneuse noire. Le sentier, maintenant mieux marqué, passe un large col de marnes sombres et délitées, traverse la crête de la Barre, et enfin, regagne les Bernards.