Sortie du 28 mai 2022 par Peyuko Cime de Voga (2777m) en boucle par le lac des Sagnes

Beau et chaud. Quelques nuages en fin de rando.

La veille de la sortie, je passe à l’office de tourisme pour m’assurer que la piste est bien accessible à tout véhicule. On me répond qu’il y a eu des avalanches cet hiver qui l’ont endommagée et qu’elle n’est accessible qu’en 4x4...

J’avais vraiment envie de découvrir ce secteur et je décide donc de m’y rendre par le Col du Raspaillon, ce qui rallonge l’accès en voiture et modifie un peu l’itinéraire puisque je débute par la Cime de Voga, laquelle s’atteint sans difficulté hormis la pente un peu raide. La base est peuplée de marmottes et plus haut, un beau chamois mâle m’observe grimper étonnamment sans broncher.

Avantages de faire le chemin dans ce sens et en partant tôt : aucun bruit de moteurs dans la M2205 et une belle lumière au sommet

D’emblée, du sommet, j’ai ainsi une vue presque complète sur l’itinéraire de la journée, avec à droite le vallon de Pelouse par lequel je vais descendre et à gauche celui des Granges Communes. Je profite aussi d’un magnifique 360° qui porte jusque sur les Ecrins ou le Viso. Et je devine le Bec de l’Aigle où je suis monté la veille.

Dans la descente, je pique un peu en biais pour récupérer le sentier assez en dessous du col de Pelouse. Puis, profitant qu’il est en eau, je m’approche du lac sans nom coté 2352m et ainsi apprécier encore plus pleinement le panorama sur la Tête de Siguret les sommets des Côtes d’Abrières.

Puis, à l’approche de la Tour des Sagnes, je suis transporté au Canada. Après environ 3h, je parviens au lac, qui, avec le reflet de sa Tour est effectivement digne d’une carte postale.

En revanche, je constate que des véhicules absolument pas 4x4 sont là... je pense qu’on m’a pris pour un #%$ à l’Office de tourisme...

Il n’est que 11h30 et il commence déjà à faire chaud. Il y a bien des mélèzes au bas du vallon des Grandes Communes mais il sont trop clairsemés pour offrir assez d’ombre.
Juste avant de sortir complètement du mélézin, je trouve un petit coin au frais au pied du torrent pour la pause déjeuner.

Puis, c’est reparti dans les alpages. Le chemin monte progressivement et traverse de nombreux petits torrent. Côté Pelouse au matin j’étais seul mais ici il y a un peu de monde sans que ce soit la cohue.

Je rejoins finalement le Col de Raspaillon (plus fréquenté qu’au départ) sous quelques nuages, après environ 6h d’une marche très agréable.