Sortie du 17 juillet 2022 par Jicépé Crêt du Rey (2633m) et Col de Corne Noire (2413m), par le Cormet d’Arêches.

Beau temps annoncé, avec quelques cumulus de beau temps pouvant se former sur les reliefs.
Terrain très sec vu les canicules successives.
La route d’accès au Cormet d’Arêches est particulièrement poussiéreuse.

Disposant d’un temps limité ce dimanche, j’opte pour une boucle sans trop de dénivellation dans le Beaufortain : le Crêt du Rey (2633m).

La montée au Cormet d’Arêches rencontre beaucoup de monde, que ce soit au Lac de St Guérin, au Lac des Fées ou au Col lui-même. Mais dès que l’on quitte le parking, c’est plus calme.

Pour la montée, je tiens plus compte des sentiers repérés sur IGN que du topo, en quittant le chemin au-dessus des Chalets du Cormet comme pour monter en direction du Col de la Pointe-Percée, afin de prendre le sentier en écharpe depuis le point coté 2192m permettant de se hisser directement sur la crête nord-est.

La remontée intégrale de cette crête comprend d’abord une partie herbeuse avec ses marmottes, puis plus d’éboulis jusqu’à l’épaule, enfin un raidillon plus relevé pour la partie finale.

Quelques petits groupes foulent le sommet ce jour-là, mais sans fréquentation excessive. La vue est remarquable sur pleins de sommets et de crêtes parcourues il y a peu ... ou il y a 50 ans !

Pour le retour, je choisis le parcours de crête partant au sud-ouest, avec la surprise d’avoir finalement une sente bien marquée là où je pensais être franchement hors sentier. Rassuré, les passages un peu aériens sont passés aisément puis je plonge dans le vallon défilant au pied de la face sud, en visant le pied du Col de Corne Noire. La flore est encore riche et variée, même si ce n’est plus le printemps.

Je bascule au Col versant Cormet pour passer au-dessus de la Crête de la Raisse et descendre rejoindre le sentier reliant le Cormet à Laval. La suite est plus fréquentée avec les vaches en alpage, tarines ou abondances, et le retour de niveau au Cormet d’Arêches. La descente se fera versant Granier, pour varier.

7 km et 530m de dénivelé cumulé seulement, 4h30 pauses comprises.