Sortie du 2 novembre 2022 par Nicolas Guérin Pointe de la Scia (2475m) en boucle par le Rivier d’Allemont

Quelques bancs de nuages, mais globalement bonnes conditions, sèches, et sans la moindre neige malgré la date tardive.

Merci pour le topo très complet, qu’il convient de bien lire avant de partir !
En ce début novembre, la météo m’indique qu’il s’agit du dernier jour sec avant la pluie (et probablement la neige).

Départ du Rivier d’Allemont : le parking est pratiquement vide, et effectivement, je ne vais croiser personne tout au long de la sortie.

Montée rapide jusqu’au pas de la Coche, puis je tourne à gauche pour suivre la crête. Au moment de bifurquer vers la pointe du Sifflet, je crains que le brouillard ne vienne gâcher la sortie. Heureusement, j’ai chargé l’itinéraire dans ma montre GPS, et les nuages semblent passer.

La montée vers la pointe du Sifflet se passe bien, avec le petit passage un peu aérien. Le brouillard est utile pour éviter le vertige !

S’ensuit le parcours de la crête jusqu’au pied de la pointe de la Scia. Le brouillard s’est complètement levé, et je peux essayer de deviner l’itinéraire de montée.

Effectivement, cela s’avère plus sportif : j’ai rangé mes bâtons depuis un moment afin de pouvoir me tenir avec les mains. Le premier "gendarme" est passé assez facilement. Pour le second, je ne suis pas trop sûr du meilleur trajet. Je vais tâtonner un peu avant de trouver un passage puis de rejoindre le sommet. Cette dernière partie est vraiment la plus délicate de la montée. Il faut garder son sang-froid et prendre son temps.

Mais quelle belle récompense au sommet !

Le début de la descente est également délicat, comme indiqué dans le topo. Encore une fois, il faut prendre son temps pour visualiser la trajectoire et tester les appuis.

Après avoir rejoint l’épaule au-dessus des 3 Laux (à sec), la descente dans le pierrier n’est pas la plus agréable, mais elle ne présente pas trop de difficultés.

Une fois rejoins le GR, on se sent enfin en terrain plus sû r !

Je n’ai pas cherché à faire le bonus, et je suis redescendu en passant par le mémorial York-Mallory. Voir les débris de l’avion éparpillés sur des dizaines (centaines ?) de mètres est assez impressionnant.

Le reste de la descente se passe sans problème.

Bilan : une sortie bien sauvage pour randonneur averti !