Sortie du 30 janvier 2023 par BA42 Crêt de la Perdrix (1431m) par le GR® 7 – à raquettes

Soleil jusqu’à midi puis brouillard. Températures de -6 à -4°C.

Ce 30 janvier, la météo annonce du soleil sur le Pilat jusqu’à 14h. Il faut en profiter car la grisaille va reprendre le dessus.

Vers 9h15 je quitte mon village qui connait sont 15^e jour consécutif sans dégel. C’est aussi le dernier, le redoux arrive...

Arrivée à la Croix de Chaubouret vers 10h, le soleil brille et il fait -6°C. Mettre les grosses chaussures, les guêtres et finir le sac prend une dizaine de minutes car ce n’est pas simple quand on est dans la voiture qui n’est pas une limousine. Et dehors, sans gants, mes doigts n’apprécieraient pas beaucoup...

Enfin, je prends la piste, raquettes sur le sac car les promeneurs du dimanche ont damés la piste.

Mon objectif est le circuit dit du "Chemin de fer", en sens inverse en passant par les Hautes-Gouttes plus ensoleillées que le GR7.

Tout est givré ! Magnifique, féerique mer de nuages dans la vallée du Rhône et Alpes à l’horizon. Mais le brouillard n’est pas loin...

Arrivé à la Croix Drevet, je prends à droite pour atteindre le crêt de la Perdrix par Beau Girard, le crêt de la Chèvre et le versant sud-est, plus abrité du glacial vent de nord-est que l’itinéraire direct du plateau.

Je traverse le Bois de Plapompaire et parvient à la traversée du vallon de la Paraine. Une trace monte à gauche, un raccourci hors-sentier qui semble intéressant.

Je chausse les raquettes et remonte le vallon. La neige devient de plus en plus profonde et la montée moins confortable mais c’est beau. Toutefois, le ciel se voile...

Un moment d’inquiétude quand je vois un gros chien passer à 30 mètres devant moi. Seul ! Peut-être un Beauceron
Mais il ne s’intéresse pas à moi. Il a dû manger ce matin... Le chien suit la trace raquette sur quelques hectomètres puis en bifurque. Je préfère...

Le chien s’en va, le brouillard arrive, en avance sur les prévisions météo.

Je sors de la forêt et rejoins un sentier tracé que je ne reconnais pas. Tant que cela monte, je ne peux pas arriver plus haut qu’en haut. Mais là, le sentier monte des deux côtés. Je monte à droite, on verra bien.

Eh bien non, on ne verra rien. Un épais brouillard tombe et la visibilité se limite à 1o mètres.

Le vent glacial souffle fort et j’enfile l’anorak avec la capuche... Le ressenti est polaire, le crêt de la Chèvre, ce sera pour une autre fois...

Je quitte le sentier qui me semble aller trop à l’est et continue à monter hors-traces dans de la profonde. Je rejoins et reconnais le chemin de crête, celui entre la cote 1400 et le crêt de la Perdrix.

J’arrive au sommet vers 12h20. Mais le casse-croûte restera dans le sac. Des randonneurs arrivent. Ils viennent du crêt de la Chèvre qu’ils ont quitté avec l’arrivée du brouillard. Je suis parti 1/2 heure trop tard.

Dans ces conditions glaciales, inutile de redescendre par le "Chemin de fer". Je redescends par le GR7, dans un paysage de cartes postales. En noir et blanc...

Fin de la balade d’environ 10 km à 14h. Il fait encore -4°C à la Croix de Chaubouret. Malgré l’absence de vent, je préfère attendre d’être à la maison pour sortir le casse-croûte. Un chocolat chaud sera apprécié...