Sortie du 17 juin 2023 par Pascal Mont Pécloz (2197m) par l’arête Nord de Chamosseran

Beau, très brumeux, chaud et lourd.

C’est un parcours qu’on se plait à faire et à refaire, toujours motivé par l’esthétique de ce tracé, de son panorama imprenable sur la vallée de l’Isère, et aussi en cette saison, pour s’offrir un réconfortant shoot de couleur verte...

Départ vers 14h du parking du Nant Fourchu. Il fait chaud, et on apprécie la fraîcheur de cette forêt humide tapissée de fougères pour faire l’ascension de la bonne trentaine de lacets du sentier pour atteindre le col de la Fougère.

C’est ensuite que la partie esthétique du parcours commence. Un spectacle qui ira crescendo, commençant par la première montée débonnaire vers le Pointe de la Fougère, puis un beau parcours ascendant sur un joli fil herbeux vers la Pointe de Chamosseran, et enfin la partie "grand spectacle" des bosses herbeuses de l’arête avec vue plongeante sur la vallée, avant l’impressionnant final des quatre ressauts à surmonter pour l’ascension du Mont d’Arménaz.

17h, on avait craint que la brume de chaleur ne délave un peu trop le paysage, mais celui-ci reste tout à fait appréciable. Seule la vue à contre-jour vers l’ouest est un peu terne. On profite du panorama durant une longue pause sur les débonnaires pelouses fleuries...

La fainéantise déciderait qu’il faudrait ignorer le Mont Pécloz tout proche, mais ce serait se laisser aller à la facilité de ne pas s’offrir le point culminant du lieu. Après une petite descente contemplative au-dessus des fameux "rails", on s’attaque à cette dernière montée bien raidillonne...

18h30, on profite une nouvelle fois du panorama face aux sommets des Bauges, contemplant cette fois la vallée du Chéran dans les brumes estivales... De l’autre côté, les pointes des Arces et des Arlicots se montrent, avec l’arête herbeuse qui les sépare, qui serait une suite logique à cet itinéraire, mais d’une difficulté un gros cran au-dessus.

19h, on va penser à redescendre tranquillement. On ignore l"arête nord qui, précédemment parcourue, n’avait pas laissé des souvenirs impérissables par ses dévers terreux un peu trop raides pour être agréables. Redescendons donc tranquillement par le vallon d’Armène, itinéraire facile et bien joli face à la lumière du couchant... La seule punition finale sera celle d’une remontée bien longuette de la route pour revenir au parking du Nant Fourchu. Fin de la balade vers 22h.