Sortie du 7 décembre 2023 par Dyn’s Toussière (1916m) par la Caire et Roc Bernon

Ciel se voilant en cours de journée.

Enfin une journée dégagée ! Même si le ciel bleu risque de virer au laiteux en cours de journée, il faut en profiter ! Après m’être souvent promené dans le fond du vallon de la Jarjatte ces derniers temps par tout temps, je choisis d’en sortir et d’aller rendre visite à la belle Toussière dont le saupoudrage a souffert du vent... Pas de raquettes, ça devrait le faire !

Départ du hameau de la Caire dans la matinée, j’enquille rapidement le passage dans les gorges pour retrouver le soleil à la sortie. Je suis le chemin du col Navite que je quitte juste avant de franchir le ruisseau de l’Étroit. L’objectif est de rejoindre l’antécime par la crête nord-est, un itinéraire déjà parcouru à plusieurs reprises.

L’entame dans les bois est raide... Les branches ploient sous le poids de la neige, et il faut forcer le passage ! Je passe au plus facile mais cela ne l’est pas toujours !
Plus haut, le paysage s’offre généreusement sur la grande barrière dévoluarde. La suite de la montée vers l’antécime s’annonce encore raide. Quant à elle, la cime de Toussière se cache encore. C’est au cours de la grimpée qu’elle se dévoilera... Elle et son esthétique arête nord-est, sublimée par la neige...

Après une courte halte à l’antécime, j’attaque le final. Une arête tant de fois arpentée dans les deux sens, et toujours ce plaisir indicible que d’être là, sur son fil...
En neige, juste un passage effilé, ou son contournement par un raide dévers, demande quelques minutes d’attention, sinon le tout reste plutôt aisé.
En montant, un bon nombre de massifs montagneux se laisse apercevoir. Du nord au sud, il y a de quoi s’amuser à identifier ! Pas de vent au sommet, je peux en profiter ! Du Margériaz au Grand Coyer, d’un bout de l’Ailefroide aux crêtes du Massif Central, c’est la surprise tout azimut !

La descente des ressauts pour rejoindre l’alpage requiert un peu de vigilance, quelques rochers sont verglacés. La suite n’est qu’une formalité. Sur la croupe, le vent a tellement soufflé que l’herbe est parfois à nu. Du col sous le Roc Bernon, le retour en forêt est splendide. Le sentier recouvert par la neige est bien discret, et il faut fouiner quelques fois sa trace. Enfin, la piste des gorges est rejointe, la balade se termine...