Sortie du 19 mai 2024 par Antoine Le Clot de Bouc (1962m) et le Moure Bouchard (1788m) – à raquettes

Ciel bleu vers 9h, quelques cumulus vers 11h, gros cumulus vers 12h, quelques gouttes vers 13h.

9h15, pile en retard ! Mais la traversée des Monges par les petites et sinueuses routes de montagne m’a pris plus de temps que prévu. C’est le problème quand les yeux sont davantage occupés à vagabonder sur les courbes de la montagne plutôt que sur les courbes de la route. On n’avance pas bien vite pour ne pas finir dans les courbes du fossé.

Il fait frais ce matin, la brise remonte déjà les pentes pour s’engouffrer dans les vallons et rafraîchir les cols. La piste est agréable et monte en pente douce.
Je ne croise pas grand monde, seulement un petit groupe avec un chien idiot qui essaie de bouffer les marmottes. La scène est aussi ridicule que déplaisante. De La Fontaine aurait pu en écrire une fable : Le chien, les maîtres, et la marmotte.

Une fois au Lauzerot, on devine une petite sente qui monte sur le flanc nord du Clôt de Bouc, serpentant entre les arbres qui se raréfient au profit d’une végétation plus rase mais néanmoins accueillante pour les souliers. Dans cet univers, les gentianes sont reines. La grimpette du sommet est longue, je porte mes 35kg de graisse superflues dignement en soufflant et en pestant de m’être autant laissé aller ces 4 dernières années. Encore quelques pas et nous y sommes. Encore une victoire, le gros est en haut !

Passe un planeur, puis un deuxième, et enfin un parapente traversant la vallée pour rejoindre les crêtes de la Blanche. Plus de monde en l’air qu’au sol ce midi. Le temps de finir mon sachet de noix et il est temps de redescendre. Droit dans le pentu direction le col de la Bournée.
Puis chemin en sens inverse pour retrouver le col du Fanget, ses voitures et les bipèdes.