Col de la Madeleine en boucle par Montjean et Montchaffrey

Départ de Vaulnaveys-le-Bas, entre Uriage et Vizille, 16 km au sud de Grenoble, au pied de la montée de Chamrousse.
Se garer devant la salle polyvalente, près de la mairie.

Aucune difficulté, hormis le dénivelé et la longueur.
Sentiers bien balisés et sans exposition.

Du parking de la mairie, suivre à gauche la Promenade de la Mondée puis prendre à droite le Chemin des Meynards.
À la dernière maison, continuer à gauche le sentier en sous-bois qui va déboucher au hameau de Preydières.
Continuer tout droit pour déboucher aux Allouds, sur la route de Montchaffrey.
Prendre à droite la direction de Montjean, par Chachatier (panneau).

Le chemin est large et aisé, passe devant une jolie petite maison de pierre et offre de belles vues sur le pays vizillois, les collines de Montchaboud et la barrière du Vercors, puis plus loin sur la vallée de Grenoble et la Chartreuse.

À Montjean, suivre la direction de Montsec où l’on arrive par un beau chemin parfois bordé de pierres moussues et longeant un petit étang.

Traverser le hameau jusqu’à la route et au niveau d’un grand panneau d’information, prendre le raccourci qui monte à gauche vers les maisons en pierre, puis va rejoindre à nouveau la petite route.
Poursuivre sur cette route jusqu’au croisement de la Madeleine et la route descendant sur Séchilienne (panneau).

Belle vue sur le Grand Serre.

Au niveau du petit local et des boites aux lettres, prendre à gauche la piste provenant du Pléney, puis tout de suite le 1er chemin à droite montant vers le col de la Madeleine.

Au sommet, une table d’orientation, une vue superbe et de bons gros rochers vous donneront une envie irrésistible de casser la croûte, goûter, prendre le thé, bref d’y passer un long moment !

Revenir au col et prendre la direction du Luitel par Buissonnière (piste de droite au panneau) par de beaux chemins alternant montées (surtout) et descentes, murets de pierres sèches et maisons de pierres disséminées ça et là, et traversées de la petite route montant au lac.

À Buissonnière on rejoint donc la route qu’on longe un instant sur la gauche pour trouver une sente qui monte raide à droite dans le bois.

On retrouve à nouveau la route qu’on va suivre jusqu’à la maison forestière du Luitel, puis emprunter le chemin à gauche dans le bois en direction de Montchaffrey (panneau).

Dans le bois on longe les ruines de l’ancien camp du Luitel ayant servi pour le chantier de la construction de la route, puis aux maquisards de la région.

Le chemin se poursuit en surplomb du lac, monte un peu puis, à un panneau, redescend par la droite pour rejoindre le déversoir.
Suivre alors la direction de Vaulnaveys-le-Bas par la Fontaine du Mulet (panneau).

Au niveau d’une petite station de pompage, prendre à droite un chemin empierré descendant qui va ramener directement à Montchaffrey.
De là prendre la direction des Roberts (panneau) en suivant le balisage jaune qui passe entre les maisons.

Le sentier va couper plusieurs fois la route pour arriver aux Allouds.
Suivre la route quelques dizaines de mètres et prendre vers une grosse maison à gauche la direction de Vaulnaveys par les Meynards (panneau).

Le sentier descend à travers bois et débouche sur la route du village.
Prendre à gauche pour rejoindre le parking près de la mairie.

Sortie du 17 mars 2020

Dernière sortie avant confinement intégral... lequel débutant ce jour à midi, je décide après maintes hésitations de partir ce matin pour en faire une dernière.
J’hésite à prendre ma voiture pour aller en montagne, sans prendre de risques, mais j’y renonce, ne voulant justement pas en prendre sur la route non plus !
Je choisis plus sagement de partir à pied de chez moi et de gagner ce petit col par un autre chemin, ce qui me motivera à faire un topo... que j’ai mis presque 3 semaines à pondre ! Eh oui, le confinement laisse des traces dans les esprits, mine de rien...
Je pars donc pas très sereine, le parcours n’est pas difficile, les sentiers sont bien balisés, beaucoup en forêt et sans aucune exposition, mais l’état d’esprit n’y est pas...
Je pensais comme beaucoup que j’allais pouvoir quand même marcher dans les bois, n’y rencontrant quasiment personne et donc sans risque de contamination.
Je n’avais pas intégré la notion de sur-accident pouvant surcharger les services médicaux, je l’ai très vite compris, mais même sans ça, marcher dans ces conditions m’est très vite apparu compliqué.
Je ne rencontrais personne, mais ça n’était pas la 1re fois.
Je marchais seule, mais j’y étais habituée.
Et pourtant, je n’étais pas sereine, je n’arrivais pas à me libérer la tête comme chaque fois que je pars en montagne.
Je marchais avec une vague angoisse teintée d’un sentiment diffus de culpabilité, comme si je ne me sentais pas à ma place...
J’ai quand même pris mon temps, tellement, qu’arrivée au Luitel c’était plus tard que je pensais, j’ai donc mis le turbo pour descendre, 1h30 du lac jusqu’à chez moi, j’ai eu des courbatures pendant 3 jours !
Je ne sais pas si c’est dû aux courbatures ou à la situation pesante, mais je ne suis pas sortie durant 10 jours.
Dimanche je suis allée faire le petit tour d’une heure dans le périmètre d’un kilomètre, mais pour le moment, je suis aussi bien chez moi, dans mon jardin, puisque j’ai la chance d’en avoir un...
J’ai tous les jours une pensée pour ceux qui sont confinés en ville dans des appartements plus ou moins exigus, avec des enfants à occuper, et surtout pour ceux qui soignent et tous ceux qui nous permettent de vivre pas trop mal quand même, et bien sûr pour les malades.
On n’est pas les plus malheureux, en avoir conscience aide à dépasser bien des frustrations.
Pardon d’avoir étalé mes états d’âme, mais ça aussi, ça fait du bien !
Bon courage à tous et à bientôt par les chemins... !