De Serre Chevalier au Monêtier

Accès (montée et descente) en téléphérique et télésiège. Ils sont là, autant les utiliser, d’autant que la montée et la descente sous ces installations seraient fastidieuses (et pas forcément très sympa).

Départ de Chantemerle : parking des remontées mécanique. Gagner le sommet de Serre Chevalier, par le télécabine de Serre-Ratier, puis le téléphérique de Serre Chevalier.

Bon sentier tout le long. Pas de difficultés particulières mais le sentier balcon entre les deux cols domine des pentes raides et peut impressionner les personnes n’ayant pas l’habitude. À éviter absolument si le terrain est humide ou s’il reste de la neige.

Attention surtout aux passages de plusieurs ravines sous la crête de Roche Gauthier, dont une particulièrement (Ravin des Freyssières). Le chemin a été emporté. Il faut alors remonter pleine pente pour passer plus haut (quelques cairns discrets)

Itinéraire principal (tracé bleu)

Du sommet de Serre Chevalier (atteint par le téléphérique ou autre), descendre en direction du col de la Ricelle, mais ne pas aller jusqu’au col. Bien guetter, au bout d’une centaine de mètres, une sente discrète qui part à droite en descendant dans la pente raide. Elle rejoint le bon sentier qui vient du col de la Ricelle et gagne rapidement le col de Serre Chevalier.

Il est donc tout à fait possible d’aller jusqu’au col de la Ricelle et de prendre alors ce bon sentier (tracé en rouge).

De là, continuer le bon chemin à flanc sous la crête de Serre Chevalier, qui ensuite monte doucement vers le col de la Pisse (alt. 2501 m, point le plus haut). Un détour par le Sommet de l’Eychauda (topo ici), soit depuis le col de Serre Chevalier, soit depuis le col de la Pisse ou, mieux encore, en traversée entre les deux cols est tout à fait envisageable.

Du col de la Pisse, continuer le sentier vers le nord-est. Il commence par descendre franchement sous des barres rocheuse, au-dessus d’un vallon suspendu, puis gagne un beau replat herbeux sous le col de Méa (aller-retour possible).

À partir de là, il s’engage dans une longue traversée en balcon au-dessus du Haut Vallon de Chambran, que l’on domine de près de 700 m. C’est le passage le plus impressionnant. [Note 1]

Il va falloir traverser prudemment plusieurs ravines issues de la Crête de Roche Gauthier. La troisième est la plus complexe (Ravin des Freyssières : voir photo), le sentier ayant été emporté. Il faut remonter pleine pente pour passer le ravin un peu plus haut (petits cairns discrets), puis poursuivre à niveau pour rejoindre le sentier un peu plus loin après la ravine. Les autres ravines se passent bien.

Le sentier rejoint ensuite le replat des Neyzets et le GR54, qui arrive sur la gauche du parking de Chambran. Le suivre jusqu’au col de l’Eychauda (alt. 2431 m), d’où un aller-retour est possible (pour ceux qui ont la frite) jusqu’au col de la Cucumelle, voire le sommet de la Cucumelle (alt. 2698 m). En ce cas, suivre la fin de ce topo ! Compter alors 300m de D+.

Après le col de l’Eychauda, ce n’est pas la partie la plus agréable, tant s’en faut ! Il faut suivre le GR 54 le long des pistes jusqu’à la Croix de Cibouit (alt. 2174 m) et le télésiège du Bachas. C’est moche au possible. Autant descendre par le télésiège jusqu’au Monêtier. Sinon compter encore 1h30 pas forcément très agréable. [Note 2]

Retour à Chantemerle par le bus (ou alors prévoir une voiture à l’arrivée). Horaires des bus ici !

Pour en faire plus : départ de Briançon (tracé vert)

En plus des petits détours indiqués ci-dessus au sommet de l’Eychauda ou à celui de la Cucumelle, on peut parfaitement envisager la grande traversée depuis Briançon et l’arrivée du télécabine de Prorel. Compter 3,6km et 170m de D+ additionnels. Passage au col du Prorel, puis sous la crête du Rocher Blanc, jusqu’au col de la Ricelle. Au passage, possibilité d’ajouter le sommet du Prorel ou celui du Rocher Blanc, mais ça commence à faire beaucoup.

Notes

[1] Attention aux courbes de niveau indiquées sur géoportail, dont les équidistances varient constamment de 10 mètres à 20 mètres...

[2] Dans l’éventualité d’une descente en télésiège, bien faire attention aux horaires d’ouverture. Plus d’informations ici !