Montagne de Périoule (2368m)

D’Allevard, prendre la D525a en direction du Collet d’Allevard et de Pinsot.
Traverser le village de Pinsot et, juste après le cimetière, bifurquer à gauche sur la route du Gleyzin (panneau indiquant Le Gleyzin, Le Cohard, Refuge de l’Oule...).
Stationner au bout de la route, au hameau de la Bourgeat Noire (parking).

• Final de l’ascension (après le col du Vay) très raide. C’est bref (70m de D+) mais il faut mettre les mains.
• Traversée du sommet et de ses antécimes assez escarpée.
• Descente herbeuse raide (autour de 40°) en face sud de la Montagne de Périoule.
• En début de saison, traversée de névés pentus entre le chalet du Vay et l’Aup Bernard. Les crampons peuvent se révéler utiles.

Du parking de la Bourgeat Noire, prendre au sud le GR en direction du refuge de l’Oule.

Le sentier, essentiellement forestier, longe le torrent du Maître, dans la Combe Grasse. Après environ 2km en pente douce, il s’oriente vers l’est, passe à quelques encâblures de la cascade de l’Oule et se redresse sensiblement.

Après quelque lacets, repérer sur la gauche, vers 1570m, le départ relativement discret d’une sente.

Abandonner alors le GR pour prendre cette sente non balisée. Assez bien marquée au départ, elle est ensuite moins nette et il faut être vigilant aux cairns qui la jalonnent. Elle traverse le large lit d’un ruisseau pourtant fluet (il doit connaître de violents épisodes torrentiels... On a l’impression de franchir une moraine), puis s’élève sur une croupe herbeuse avant de passer sous une barre rocheuse (nord-est).

La sente remonte ensuite un couloir assez raide (près de 40°), où prend naissance le torrent du Maître (la carte IGN indique : "sources") et qui peut s’avérer malaisé en présence de neige.

À la sortie de ce couloir (1900m environ), on débouche sur un coteau herbeux plus accueillant, qui mène rapidement au chalet du Vay (2040m).

Poursuivre en direction du col du Vay, visible de loin et évident. Le sentier, bien marqué, profite au maximum des pentes végétales, mais devient caillasseux sur la fin. En début de saison, naturellement, toute la combe dans laquelle il serpente est envahie de névés. On peut alors éviter les dernières pentes du col en gagnant directement l’épaule qui le domine à gauche (photo 8)

Au col du Vay, ou col de l’Envers (2297m), se faufiler au mieux dans les rochers de l’arête sud, peu marquée (photo 10) de la Montagne de Périoule.

La première éminence atteinte n’est pas encore le sommet, mais une première antécime.

Suivre l’arête escarpée qui conduit au sommet, sobrement surmonté d’un cairn, le traverser et gagner les antécimes suivantes : la Montagne de Périoule compte en fait quatre ou cinq têtes principales. L’ascension de la dernière d’entre elles nécessite de descendre d’une quinzaine de mètres pour contourner par la gauche une tour.

Pour la descente en face sud, revenir un peu en arrière, à l’aplomb d’un couloir herbeux dominant le chalet du Vay. Descendre au mieux ce couloir, en essayant de repérer les déclivités les moins fortes... Mais c’est de toute façon très raide et si la végétation assure par temps sec une bonne accroche, il convient de rester prudent et vigilant.

On regagne ainsi le chalet du Vay.

Là, prendre le chemin balisé de l’Aup Bernard (balisage jaune) : c’est une splendide balade en balcon sous la crête de Berlanche. Mais attention : en début de saison, la traversée de névés très pentus peut s’avérer délicate et même dangereuse.

Au chalet de l’Aup Bernard (1570m), suivre la direction du hameau du Cohard (1199m).

Là, passer entre les maisons pour gagner la belle prairie bordant le torrent de la Combe Jacques et longer la rive droite de celui-ci jusqu’à la Bourgeat Noire.