Petite Séolane en boucle par le Laverq

Départ de l’abbaye du Laverq.

De Gap ou Digne-Les-Bains, prendre la direction de Barcelonnette (D900). Bifurquer à droite quelques kilomètres après Le Lauzet-sur-Ubaye, direction Le Martinet - Vallée du Laverq.

Depuis Barcelonette, prendre cette même D900 direction Gap et après le bourg de Méolans-Revel, tourner à gauche vers le Martinet - Vallée du Laverq.

Possibilité de loger au gîte-refuge du Laverq : https://www.gite-du-laverq.fr/

La montée par la voie "classique" (GR 6-GR56 jusqu’au col de Séolane, puis voie cairnée jusqu’au sommet) ne présente pas de difficulté particulière.

La descente sur le versant sud est plus délicate et totalement hors sentier.

Il faut notamment être vigilant peu après le sommet, roche détritique (lauze) et pente forte. On retrouve un autre passage du même type un peu plus bas, avec une traversée à flanc.

Passage assez court par un pierrier relativement peu stabilisé mais qu’il est possible de contourner.

Enfin, au niveau de la cabane au-dessus du torrent du château, ne pas continuer la pente mais prendre à gauche peu après l’avoir dépassée, sinon on se retrouve bloqué par des barres rocheuses.

Pour l’itinéraire de montée, se référer au très bon topo de Stef04 : https://www.altituderando.com/Petite-Seolane-2854m

Descente par la versant sud :

Poursuivre la crête sommitale vers le sud-est.
Ne pas chercher à descendre vers le sud-ouest, on arrive vite soit à des barres infranchissables, soit à des pentes raides sur rocher pourri qu’il faudrait descendre pour remonter assez longuement ensuite.

On va évoluer majoritairement sur de la roche détritique. Sur les premiers mètres, l’arête est assez étroite et il faut contourner un petit ressaut rocheux par la gauche. Ensuite, elle s’élargit et la pente se raidit. Puis, il faut remonter un peu sur le fil pour s’approcher au plus près de parois/bloc rocheux que l’on va longer pour recommencer à descendre, en grande partie à flanc de montagne.

L’orientation est évidente mais il faut être prudent et des bâtons sont chaudement recommandés.

Parvenu à une partie herbeuse, les grosses difficultés sont derrières nous. On traverse alors un pierrier à flanc (que l’on peut également contourner par le dessous si l’on souhaite descendre plus vite mais attention à bien s’orienter).

On parvient à une sorte de col. De là, il est possible de descendre directement vers une petite bergerie (non indiquée sur la carte IGN mais que l’on repère bien d’en haut).

Ou alors, on peut continuer sur la crête herbeuse pour se rapprocher de la Grande Séolane jusqu’au col Innomé (2589) et finalement redescendre à vue vers la petite bergerie.

Arrivé à la bergerie, la dépasser légèrement et prendre à gauche, en traversant un petit riou plus ou moins à sec.

Ne pas continuer tout droit ou sur la droite après la bergerie, on se heurte à des barres rocheuses.

On récupère une petite arrête que l’on descend jusqu’à atteindre la forêt. Dans la forêt, la trace est plus ou moins visible et il y a en réalité plusieurs sentes mais toutes convergent vers la vallée. La trace KML dans ce secteur est approximative.

On finit par sortir de la forêt et apercevoir le lit assez large du Torrent du Château vers lequel il faut se diriger pour récupérer la piste de la vallée du Laverq qui nous conduit à notre point de départ.

Il est possible de réaliser cet itinéraire en sens inverse que celui décrit ici mais une très bonne orientation est requise au départ, notamment dans la forêt : absence de balisage, nombreuses sentes de moutons, chemin qui disparait parfois...