Pic Bunard (2560m)

Prendre à Rochetaillée la D526 (route du col de la Croix de Fer), passer Allemond puis le village du Rivier d’Allemont et, environ 1,5km plus loin, au niveau de panneaux de randonnée, s’engager dans la petite voie en impasse qui se présente sur la gauche (il s’agit en fait d’un délaissé de voirie). Quelques places sur l’accotement, au fond de l’impasse, près de la cascade des Sept Laux.

• Parcours essentiellement hors sentier (ni sente ni cairns) exigeant le sens de l’orientation et de l’itinéraire.
• L’accès aux pentes finales de l’arête nord-ouest s’effectue par un couloir très raide et exposé.
• Cette arête est elle-même assez raide (environ 40°).
• Casque vivement recommandé.
• Crampons nécessaires en début de saison.

Le départ du sentier, au point coté 1261 sur la carte IGN, est bien matérialisé par un panneau indiquant le col des Sept Laux.

Le chemin, durant les 250 premiers mètres de D+, évolue dans un coteau très raide, et fait l’objet, pour cette raison, de quelques aménagements : marches en béton, câbles pour rassurer les personnes sujettes au vertige...

Il traverse, vers 1480m, le torrent des Sept Laux, au moyen d’une passerelle en bois (potentiellement glissante si elle est mouillée : prudence) puis s’élève, par d’innombrables lacets, sous les impressionnants contreforts ouest du Pic Bunard, avant d’accéder à un laquet puis, immédiatement après, au très beau lac de la Sagne.

Gagner l’extrémité sud-est de ce lac.

Quitter le sentier et s’élever, plein sud, dans le pierrier puis dans la végétation (genêts, myrtilliers).

On atteint ainsi un nouveau pierrier, au débouché de la profonde faille jouxtant l’arête nord-ouest du Pic Bunard.

S’orienter alors vers l’est, sous une barre rocheuse, en visant, au nord de celle-ci, une petite combe dont le rebord gauche, qui dessine une courbe (nord-est / est / sud-est), est fait de pentes mi-herbeuses mi-rocheuse.

Remonter ces pentes, raides mais sans danger. On a bientôt en vue le col du Bunard, ce qui facilite l’orientation.

Se diriger vers la crête en visant soit le col lui-même soit, plus au sud, les dalles inclinées au dessus desquelles se devine un itinéraire plus facile, en biais (photo 20).

De la crête se dévoile la belle pyramide sommitale du Pic Bunard. Gagner sa base, qui domine la faille mentionnée plus haut.

L’accès à l’arête nord-ouest se fait par un couloir évident, qui, raide et exposé, constitue le point le plus délicat de l’ascension.

Il est préférable d’éviter sa partie basse, la plus exposée, en la contournant par la gauche (photo 24 ; présence, en 2020, d’un marquage vert clair).

La suite du couloir ne coûte que quelques pas de II.

L’arête nord-ouest, sur laquelle on débouche alors, est raide (il faut "mettre les mains") mais facile. Elle est composée de gros bloc heureusement assez stables.

• Du sommet, vues magnifiques sur le massif des Grandes Rousses, sur la partie méridionale du massif de Belledonne et, naturellement, sur le plateau des Sept Laux et les sommets qui le dominent. Au loin, la Roche de la Muzelle et ses satellites.

• Pour une vue générale de l’itinéraire suivi : photo 53.

Retour par le même itinéraire. Prudence sur les gros blocs de l’arête nord-ouest (certains peuvent se révéler scélérats), et plus encore dans le couloir exposé, où aucune perte d’équilibre n’est autorisée.