Pic Nord et Pic Sud du Vay (2439m) en traversée

D’Allevard, prendre la D525a en direction du Collet d’Allevard et de Pinsot.
Traverser le village de Pinsot et, juste après le cimetière, bifurquer à gauche sur la route du Gleyzin (panneau indiquant Le Gleyzin, Le Cohard, Refuge de l’Oule...).
Stationner au bout de la route, au hameau de la Bourgeat Noire (parking).

• Le final de l’ascension du Pic Nord du Vay est vraiment très raide.
• Entre le Pic Nord et le Pic Sud, arête gazeuse, avec quelques pas délicats et plusieurs passages exposés.
• En début de saison, traversée de névés pentus entre le chalet du Vay et l’Aup Bernard, dans l’itinéraire de retour

Du parking de la Bourgeat Noire, prendre au sud le GR en direction du refuge de l’Oule.

Le sentier, essentiellement forestier, longe le torrent du Maître, dans la Combe Grasse. Après environ 2km en pente douce, il s’oriente vers l’est, passe à quelques encâblures de la cascade de l’Oule et se redresse sensiblement.

Après quelque lacets, repérer sur la gauche, vers 1570m, le départ relativement discret d’une sente.

Abandonner alors le GR pour prendre cette sente non balisée. Assez bien marquée au départ, elle est ensuite moins nette et il faut être vigilant aux cairns qui la jalonnent.

Elle traverse le large lit d’un ruisseau pourtant fluet, issu du vallon du Pertuis (il doit connaître de violents épisodes torrentiels... On a l’impression de franchir une moraine), puis s’élève sur une croupe herbeuse avant de passer sous une barre rocheuse (nord-est).

La sente remonte ensuite un couloir assez raide (près de 40°), où prend naissance le torrent du Maître (la carte IGN indique : "sources") et qui peut s’avérer malaisé en présence de neige.

À la sortie de ce couloir (1900m environ), on débouche sur un coteau herbeux plus accueillant, qui mène rapidement au chalet du Vay (2040m).

Poursuivre en direction du col du Vay, ou col de l’Envers, visible de loin et évident. Le sentier, bien marqué eu début, profite au maximum des pentes végétales.

Vers la cote altimétrique 2200m, quitter le sentier pour se diriger à vue vers l’échancrure située sous le Pic Nord du Vay. On évite ainsi les premiers et vifs escarpements de l’arête, entre le col et cette échancrure (photo 63).

De là, on gagne assez facilement, mais par des pentes de plus en plus raides (50° sur la fin) le Pic Nord du Vay (altitude non précisée sur les cartes ; on dépasse un peu la Montagne de Périoules, en face, de l’autre côté du col de l’Envers, qui culmine à 2368m).

La suite est un magnifique parcours d’arête, parfois très aérien et où il faut fréquemment "mettre les mains". L’essentiel se déroule sur le fil, avec possibilité de contournement des ressauts rocheux, par la gauche pour les deux premiers et par la droite pour le tout dernier, sous l’antécime (photo 64).

Le bastion sommital, entièrement rocheux (2439m), se gagne en faisant un petit crochet par la droite.

Du sommet, poursuivre vers le nord pour fondre, par des pentes très raides mais sans difficulté, sur le col du Pertuis (2365m), endroit sauvage et magnifique, sous la complexe arête nord du Pic des Grandes Lanches (2595m).

Descendre à vue, de croupe en croupe (on est tout à fait hors sentier : ni traces ni cairns), vers le Lac Morétan Supérieur (2055m), aux berges minérales.

Du lac, partir plein nord pour croiser, sous une barre rocheuse, une sente non balisée qui part en direction de l’ouest, passe à proximité de laquets puis s’élève dans un petit vallon débouchant sous le col de l’Envers, qu’on atteint par quelques lacets.

Basculer dans le versant ouest du col, où l’on retrouve le sentier conduisant à le chalet du Vay.

Là, prendre le chemin balisé de l’Aup Bernard (balisage jaune) : c’est une splendide balade en balcon sous la crête de Berlanche.

Au chalet de l’Aup Bernard (1570m), suivre la direction du hameau du Cohard (1199m).

Passer entre les maisons du hameau -dont celle de Marie Volait (1887-1955), très attachante figure de la Résistance- pour gagner la belle prairie bordant le torrent de la Combe Jacques et longer la rive droite de celui-ci jusqu’à la Bourgeat Noire.