Secteur du Clos de Dounde, Le Pénas (2363m) - Variante printanière

De Gap, prendre la N.94 jusqu’à Chorges, puis tourner à gauche sur la D.9 en direction de Saint-Apollinaire et Réallon.
De Réallon, suivre la D.241 qui mène au hameau des Gourniers.
Se garer sur le parking juste avant le hameau.

• Techniquement : niveau moyen.
• Avertissement : aux abords des raides versants sud qui jouxtent la voie, se méfier des purges de printemps.
• Passage clé : à proximité de la cabane de Fleureau, franchir un dévers exposé pour rejoindre le vallon supérieur.
  Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte.

Préambule

Respiration : une destination ? Je jette mon dévolu sur le sanctuaire de vie sauvage des Ecrins. Sans regret, j’abandonne les semelles de plomb pour chausser les semelles du vent. Je pars pour de nouveaux horizons, dans l’espoir de recevoir la gifle de la nouveauté.

Vers le Clos de Dounde

Quitter le parking des Gourniers.
Passer le pont qui enjambe le torrent de Réallon (1470m).

Emprunter la route en suivant le GR.50 jusqu’aux Tomelles (signalétique col de la Coupa 1570m - ouest). Bifurquer à droite pour suivre le chemin sur 250 mètres.

Ce jour, aux environs du lieu-dit des Clots, les versants de l’ubac sont déjà bien enneigés.

Vers 1620m, prendre le petit chemin à droite pour se rapprocher du torrent.
Lorsque la neige accapare le paysage, les chemins des hommes disparaissent. Dès lors, se tenir indifféremment à droite ou à gauche du torrent de la Gorge (sud-sud-ouest).

Vers 1780m, abandonner les abords du torrent (balisage vert parfois visible).
Rive gauche, le sentier prend de la hauteur en s’éloignant progressivement du talweg.

Vers 1850m, déboucher sur une zone de replat (cabane).
S’ensuit une courte mais vigoureuse grimpette en direction de la cabane du Vallon (vers 2000m).

De suite après, parvenir au col évasé qui marque l’entrée du vallon. Le parcours s’infléchit au sud-ouest.
Remonter le vallon en pente douce, fermé au fond par une longue falaise abrupte.

Un peu plus haut, appuyer à droite pour contourner l’obstacle naturel (sud).
À proximité de la cabane de Fleureau, franchir le dévers qui se présente avec la plus grande prudence. Je conseille de sécuriser la traversée à l’aide d’un piolet (raide et glissant).

Longer la base de la montagne de Fleurendon en restant vigilant.
Purges de printemps : en cas de suspicion, s’écarter rapidement du pied de la montagne Poursuivre en traversant le vallon supérieur à vue.

Au Clos de Dounde, je retrouve les convulsions géologiques observées du sommet des Parias. Nappées de neige, les bosses qui composent ce relief singulier apparaissent plus douces qu’en automne.

Vers le col et le Pénas

Le col est désormais visible et chacun y tracera sa voie :
Pour ma part, j’effectue d’abord un grand virage à gauche, puis reviens progressivement à droite en jouant avec les irrégularités du relief. Les pentes terminales sont un peu plus soutenues, mais se franchissent sans encombre.

Entre les Parias et la Pousterle, on atteint un col délimité au sud par de grandes corniches qui tombent en à-pic. La vue qui s’ouvre sur le lac de Serre-Ponçon est magnifique.
Au nord, le panorama est barré par les grands sommets du massif. Un bel écrin de neige, en bonnes conditions ce jour, incite à poursuivre l’aventure en direction du Pénas.

Le sommet du Pénas et le retour

Particulièrement agréable, l’itinéraire traverse un vaste cirque, en descente, puis rejoint le petit sommet que l’on garde en ligne de mire.

Atteindre le collet au point d’altitude 2321m, puis gravir le sommet en suivant la belle ligne de crête aérienne qui verrouille l’extrémité Est du vallon.

La descente intuitive vers les Clos de Dounde permet de boucler cette belle aventure.