Sortie du 13 septembre 2019 par vermatoiz Lac des Quirlies (2565m)

Très très beau temps, pas un nuage, chaud sans trop, idéal !

Je reviens pour la 4^e fois au lac des Quirlies et c’est toujours avec le même plaisir.
Aujourd’hui j’emmène une amie qui ne connait pas le coin et je me réjouis de le lui faire découvrir.

Nous nous garons au Perron, départ de la balade signalé par de grands panneaux, il est 9h10 et il fait un temps magnifique.
Nous démarrons d’un bon pas tout en papotant et prise par la conversation, je ne vois pas la bifurcation et continue tout droit la large piste en franchissant une clôture... ouverte, donc qui ne m’a pas alertée.
Tout d’un coup nous tombons sur une petite centrale électrique (enfin je pense) et... fin du chemin ! Bon, c’est pas là, on a dû manquer quelque chose !

Demi-tour, et rapidement nous trouvons la sente qui monte sur la gauche et entame la grimpette.

Le sentier a été à certains endroits modifié suite à des éboulements de terrain et soit contourne des failles soit traverse des éboulis récents, mais il est toujours bien marqué.
Ce parcours est très bien entretenu.

Nous atteignons le pont du Ferrand et ses cascades encore bien en eau en cette fin d’été et nous remontons le sentier schisteux comportant un petit passage signalé comme dangereux, mais bien large quand même...
Ensuite c’est le long fond de vallon, avec ce paysage de rêve qui va nous accompagner tout le long.

Arrivées à la Pierre de l’Oiseau, la promenade est terminée, et il faut attaquer la pente qui rigole pas ! Un bon raidar... Mais quel panorama tout le long de cette rude montée !

La Muzelle en reine, l’Échine de Praouat, la crête des Sauvages, puis la Meije, le Râteau et le glacier des Deux-Alpes, les Aiguilles d’Arves et le Pic du Mas de La Grave, le tout surplombant un vallon de toute beauté.

L’arrivée au lac nous réjouit pour de multiples raisons, et après l’avoir photographié sous toutes ses facettes (et nous être désolées au passage du piteux état de son glacier), nous nous installons au bord pour la pause pique-nique.

Le retour par le même chemin nous permet de nous régaler encore de ces merveilles, agrémenté en prime d’un vol de rapaces magnifiques (je sais que l’Échine de Praouat en est un repaire) qui passeront trop vite pour en faire des photos honorables.

Nous croiserons dans la descente un couple sympathique de Parisiens, en séjour à l’Alpe d’Huez, qui connaît un peu le coin et avec qui nous discutons un moment, les seules personnes rencontrées de la journée.

Cette rando dans un paysage fabuleux va nous laisser ses images dans la tête pendant un bon moment, pas de doute !