Sortie du 3 septembre 2020 par bikenskibnb L’Albaron (3637m) par l’arête du Colerin ou arête sud-est

La journée s’annoncé belle et claire. À 7h00 heures en quittant la voiture il faisait même un peu frais dans les ombres des montagnes autour. Il y avait eu un tout petit peu de neige quelques jours auparavant et les hautes montagnes ont gardé toujours un saupoudrage. La route était quand même sèche. Les premiers névés rencontrés vers 3000 étaient toujours glacés mais pas pentus donc je ne me suis pas arrêté pour mettre les crampons. Plus haut et plus tard au soleil, la neige était déjà fondue à la surface et j’ai pu enfoncer mes pieds bien dans la neige en sécurité, donc les crampons restent dans le sac. Pas beaucoup de vent sauf au sommet où j’ai dû mettre coupe-vent et gants.

Je me suis garé au parking de Vincendières peu après 7 heures, un peu après le lever du jour. Après un peu plus d’une heure de marche sur route et chemin faciles je me suis retrouvé au Refuge d’Avérole. Comme décrit dans le topo, le chemin est super bien balisé pour le Tour de la Bessanèse. J’ai suivi les flèches blanc/rouge sans problèmes jusqu’au clapier en dessous des névés sous le col d’Audras. De là on voit clairement par où passer. On traverse le col sur le point culminant d’un petit glacier pour suivre le chemin, toujours balisé jusqu’au Passage du Colerin.

Pour la suite j’ai visé direct au sommet de l’antécime du Colerin dans une terre friable, humide et glissante. Le plus ‘difficile’ de la rando en fait. Une prochaine fois je passerai en diagonale à gauche pour arriver juste au-dessus d’une barre rocheuse d’où on peut suivre une pente moins raide et plus solide jusqu’au sommet. Ça passe car je suis descendu par là.

Après l’antécime je n’avais pas porté suffisamment attention au topo et je suis resté trop longtemps sur les vires de droite. Cela devenait plus préoccupant car elles deviennent assez exposées, mais une fois engagé...

Lorsque j’ai décidé de grimper quelques mètres pour aller voir comment c’était sur l’arête, je me rendais compte que la plupart de la ‘dalle’ était déjà passée. Le mieux aurait été de monter plus vite sur l’arête car la dalle sèche n’est pas un problème.

La vue depuis Le Colerin est très impressionnante et on peut voir très clairement les glaciers des Évettes avec leurs crevasses et d’autres déformations.

Après le Colerin, il y avait un peu de neige déjà un peu fondue sur l’arête et sur ses côtés. Ça n’a pas changé grand chose car pour la plupart ce n’était pas glissant. Quand même il faut faire un peu attention là où la neige couvre un peu les pierres et le pied glisse. Ce n’était pas un problème sauf peut-être lors de l’ascension finale du sommet par des vires un peu exposées.

Arrivé au sommet, très grande satisfaction et superbe vue sur tous les sommets qu’on peut imaginer. Il était 13h30.

La descente par le même itinéraire même si j’ai regardé de près un raccourci possible à partir de l’antécime du Colerin. Mais ça doit attendre un autre jour.