Sortie du 28 février 2021 par Forêts-myrtilles-et-caillasse Dent de Crolles (2062m) par le Col du Coq et le Pas de l’Œille

Dernier jour du mois, dernière chance pour la visite mensuelle à la Prairie des Ayes. Je suis allé un peu plus haut aujourd’hui, juste sous le Pas de l’Œille. La Dent était tentante et à portée mais la neige, rendue visqueuse en surface par le chaud soleil de l’après-midi, m’a un peu découragé, peu équipé que j’étais, en plus des quelques prétendants au-dessus décrochant des pierres !

Itinéraire, carte // Fiche topo

Topo de référence

Pour découvrir la carte, l'itinéraire et les infos détaillées, veuillez consulter le topo de référence

Conditions météo

Beau et presque chaud. La Prairie des Ayes est quasiment entièrement déneigée jusqu’à 1700/1800m. En versant Nord et Ouest, la limite descend autour de 1300 à 1400m.

Récit de la sortie

Peu importe, là n’était pas le but mais simplement de profiter de ce temps printanier qui dure, pas de se donner un coup d’adrénaline voire pire dans ces pentes raides surplombant des barres vertigineuses. J’ai alors longé les falaises massives une centaine de mètres vers le Nord, pour m’installer avec une intense satisfaction sur un bel éperon herbeux à la vue panoramique et sortir de mon sac de quoi me réjouir les papilles.

Je déchante rapidement ! La vue est magnifique, le soleil généreux, la température pleine de douceur. Au loin, sous le Pas des Terreaux, un chamois broute. Des chocards à bec jaune, heureux de vivre, assurent le spectacle dans les airs en compagnie des nombreux parapentes décorant le ciel d’un bleu d’azur. Mais, car il y a un « mais », je m’aperçois que j’ai oublié mes victuailles ! Je m’apprête tel Job, à m’asperger de poussière devant ce revers du destin mais heureusement dans la poche avant de mon sac, un vieux sachet de cacahuètes et une dizaine de dattes me sauvent du désespoir. Tout est bien qui fini bien, le mélange est densément calorique et quelques lampées d’eau plus tard, je suis prêt pour la sieste réglementaire.

Retour dare-dare pour ne pas louper le car du retour.

À noter que le passage au-dessus de la barre fermant le Ravin de la Gorgette et qui permet de rejoindre le Pas des Terreaux, est baptisé « Pas de l’Ours », avec une belle plaque ornée d’un cœur. Ce passage est pourtant visiblement délaissé au profit de la bonne sente traversant un peu plus bas le ravin, devenant avec le temps qui passe le passage privilégié par la plupart des promeneurs et des bêtes. Il faut dire que cette traversée, en plus d’être moins exposée, est plus logique quand on va vers le Pas des Terreaux car on n’a pas à remonter sur une trentaine de mètres pour surmonter la barre qui ferme le ravin.

. Randonnée réalisée le 28 février 2021

. Dernière modification : 2 mars 2021 (Avertissements et Droits d'auteur)