Sortie du 14 mai 2021 par patrick73 Pas de la Beccia (2717m)

Enfin un créneau météo dans ce mois de mai pourri, juste une matinée.
Grand beau temps frais, enneigement assez faible comparé aux années précedentes.
Vent fort au col.
Bon regèle nocture, et neige pas décaillée à la descente. Mais bon grippe et superbe descente.

Dénivelée : 750m
Distance : 10km AR
Difficulté : 2.2, passages à 30°
Horaire :
La Ramasse 6h30 => Pas de la Beccia 9h30, comme d’hab ! 🙂
Pas de la Beccia 10h => Chalet de la Ramasse 11h

Pas de la Beccia, 2717m, combe de Cléry depuis la Ramasse 2000m, à ski. 14 mai 2021.

"De retour chez nous"

Enfin de retour à Bessans. Croyez-moi, depuis fin août l’an dernier, donc 2020, c’est long. À cela ajoutez les confinements à répétition... Mais on finit toujours par voir le bout du tunnel, hein ?

Nous voilà donc de retour à la maison.
L’envie d’en profiter pour les deux semaines à venir est monstrueuse. Oh rien d’extraordinaire ! Juste retrouver le village, les voisins, le chien, nos montagnes, nos combes et pentes qu’on aime tant skier.

Le mois de mai est franchement pourri. Il ne fait que pleuvoir, neiger en altitude, entre 2000 et 2500, suivant les coups de vent.
Et tiens, parlons-en de celui-là. Depuis le début de l’hiver, et tout ce printemps il nous agace, nous pourrit nos journées, travaille la neige quand il ne décape pas la montagne.

J’ai beau scruter tous les bulletins météo, rien n’y fait. Mais le soir de notre retour chez nous, au miracle, un créneau météo semble faire le consensus des oracles !

Un coup de fil à Jérôme... Tu montes ? Fait beau demain matin... Juste le temps de faire un "pas", ça te dit ?

À peine avais-je raccroché qu’il avait avalé les kilomètres depuis Chambé.
Et nous voilà donc, comme chaque année, à la même époque, aux mêmes horaires, à remonter cette combe qu’on aime tant.

Même s’il n’y a plus vraiment de surprise, on se sent à notre place là, ici, maintenant.

La montée se fera bien, le vent nous accueille au col nous empêchant la sieste que finalement on n’arrive jamais à faire...

On attaque la descente avant que ça ne "décaille", de toute façon ce versant N ne "décaille" jamais, on devrait le savoir. On se régale de grandes courbes rapides, on traque les marmottes, et à midi, une énorme banane sur le visage on se boit une bibine dans le jardin en se disant... Qu’est qu’on se dit d’ailleurs ? Ben en gros vivement la prochaine...