Sortie du 31 juillet 2022 par Peyuko Grand Bérard (3046m), tour et ascension

Grand beau. Chaud dans le vallon du Parpaillon.

Départ avec Silvia à 7h30. Comme on le fait de temps en temps, je pars devant pour monter au sommet (elle n’ira pas) et on se rejoindra au Pas du Reverdillon lorsque j’en descendrai.

Il fait déjà très doux, mais heureusement, le vallon est en grande partie à l’ombre assez tard. En chemin, j’observe un comportement jamais vu jusque lors : un groupe de trois chamois (visiblement une famille), intimide et chasse un chamois solitaire qui semblait vouloir les rejoindre. Ce n’est pourtant pas la période des amours.

Plus loin, j’ai la chance de croiser un joli groupe de mouflons. Des femelles en majorité. Alors qu’au loin, le bêlement d’un mouton seul, visiblement perdu, résonne. Je lui souhaite de retrouver son troupeau ou le loup en fera sûrement son repas.

Me voilà au Pas du Reverdillon. J’aime bien ce nom, sorte de fusion entre "reverdir" et "raidillon" qui convient bien au lieu.

Je suis la sente bien marquée et croise un randonneur qui revient du sommet. Puis, je reste le plus possible sur le flanc gauche de la montagne en suivant au mieux des cairns.

J’avais lu dans certains commentaires que le dernier ressaut était le plus délicat. J’ai pour ma part trouvé que le premier nécessitait plus d’attention (pente raide et terrain plus ou moins pourri) alors que le dernier est passé tout seul. Je pense que le plus dur consiste surtout à trouver la bonne voie dans ce dédale de pierres.

Je suis bien heureux d’y être à ce sommet. Avec le débat alpinisme/randonnée, je n’étais pas sûr d’arriver au bout mais on reste bien dans le domaine de la randonnée. Je choisi même de redescendre par l’arête du troisième ressaut que j’avais préféré contourner à la montée.

Je retrouve Silvia au Pas du Reverdillon et nous poursuivons ensemble par le long vallon du Parpaillon. C’est rare une vallée de cette dimension et nous nous sentons transportés dans des contrées lointaines.

Il nous tarde de retrouver la forêt car le soleil commence à taper fort. Pour éviter la piste et ses 4x4 et autres motos, nous prenons l’ancien sentier balisé GR qui surplombe le torrent du Parpaillon.

La sente se perd un peu parfois dans la forêt mais en restant attentif on la retrouve toujours. La partie qui a été emportée par l’éboulement n’est pas agréable (et j’ai droit à quelques remontrances pour rester poli !) mais heureusement ce passage est de courte durée. Et récompense, juste après, se trouve la source Robert qui nous permet de nous désaltérer avant de revenir au parking.