Sortie du 4 juillet 2023 par Dyn’s Lac du Lauzon (2008m) en boucle par le Gioberney

Parfaites !

La veille, 20h du soir, avec Rabah nous bouclons le tour du Pic de Colle Blanche avec son ascension de haut vol, une escapade de 12h30 ! La flemme de reprendre la route, je dormirai cette nuit à Molines. Le temps d’avaler une gamelle de pâtes et je suis couché !

Le soleil est au rendez-vous cette semaine et je compte bien en profiter avant la reprise du travail à la Jarjatte. Réveillé vers 6h, je fais chauffer un café, grignote un morceau, et décolle pour le Valgaudemar.
Je débarque au parking de Gioberney, encore à l’ombre, vers 8h. Les premiers matinaux se mettent en marche vers le Lauzon. J’enquille directement vers le sentier du refuge du Pigeonnier en laissant la direction du lac à la première pancarte. Je vais chercher le calme au lac Bleu.

La montée au pied des Rouies est grandiose, les immenses parois contrastent à merveille avec les pelouses verdoyantes et les rhododendrons en fleur. Je loupe sans même l’avoir vu le sentier classique de montée et me retrouve au plateau au-dessus du Lauzon. Tant mieux car je fais une rencontre pour le moins impromptue... celle d’un chevreuil !
Je récupère une vague sente semblant prendre la direction du lac Bleu, c’est parti ! Je recoupe le sentier plus haut et débouche au petit lac blotti dans un écrin à couper le souffle, face au majestueux Sirac... Je reste plus d’une heure sur mon rocher surplombant le lac... Que c’est beau !

Puis, je reprends la marche en déambulant sans autre objectif que de jouir de la magnificence des lieux... Je passe en balcon sur le Lauzon. Il y a déjà du monde, je n’y descendrai pas, préférant la compagnie de mon ami le silence.
Je vise alors une cascade au loin qui a l’air de débiter fort. Au regard porté vers le collet de Porteras et les crêtes ciselées, ce ne sont que torrents en furie dévalant la roche dans un vacarme tonitruant...
Enfin, je trouve ma petite cascade, une autre pause est la bienvenue avant le retour au chalet du Gioberney, une bonne mousse m’attend, rien pour trinquer au Pic de Colle Blanche !