Sortie du 24 mai 2020 par Jicépé Crêt de Saint-Sabin, pic des Trois Dents, les Crêts du Pilat, en boucle

Après une journée de pluie, le soleil était annoncé : il a bien fait beau, mais l’humidité ambiante a bouché les sommets une partie de la matinée puis gêné les vues lointaines.
Le vent du Nord a soufflé toute la journée, rafraîchissant tout le monde.

Attiré par la description de la Sortie du 18 mai d’Alain vantant la floraison des genêts en cette période, j’ai trouvé que c’était une bonne occasion de retourner au Mont Pilat.

C’est un peu loin de mes bases mais reste dans le périmètre de 100 km autour de chez moi en cette période de déconfinement maîtrisé.

Pour la petite histoire, je n’avais pas remis les pieds dans ce massif depuis… quelques 55 ans : jeune ado, j’avais alors fait un camp dans la région de Bourg-Argental, plus précisément à Thélis-la-Combe, d’où nous étions montés au Bessat et à la Croix de Chaubouret.

J’ai combiné plusieurs topos pour me faire un itinéraire mixant sites remarquables et parcours des crêtes. Le résultat n’étant pas assez original pour justifier un nouveau topo, il sera décrit en sortie du topo s’en rapprochant le plus.

Départ choisi à la Croix de Saint-Sabin pour commencer par la boucle de la Chapelle de Saint-Sabin : c’est vraiment un site intéressant en avancée dans le massif et les genêts y sont de toute beauté.

Suit la remontée plein nord puis après une descente l’attaque de la côte menant aux Trois Dents. Là aussi, le site vaut le détour, avec ses genêts et la ludique traversée des Trois Dents (qui sont quatre). Quelques lignes de crête des Alpes se devinent à l’est (Vercors et Oisans essentiellement).

Le Col de l’Œillon est atteint et là c’est le choc : il faut attendre pour traverser la route, tellement il y a de voitures : Lyonnais et Stéphanois se sont donnés le mot pour venir passer ce deuxième dimanche de déconfinement dans le Pilat. Tous les parkings sont blindés et si la montée directe au Crêt de l’Œillon le long de la limite communale est encore déserte vu sa pente, la suite n’est que croisement et rencontre de groupes familiaux ou plus importants tout le long des crêtes : il faut s’y résoudre.

Sinon, le passage par chacun des Crêts est agréable : du Crêt de l’Œillon au Crêt de la Perdrix, en passant par les Crêts de Botte, du Rachat, d’Etançon, de l’Arnica et de la Chèvre (à mon sens le meilleur point de vue).

Après la Perdrix, je poursuis jusqu’aux abords de la route de la Jasserie pour revenir par la route des crêtes au Col d’Etançon : là je suis seul à partir au sud-est dans la descente dans le bois d’Etançon, par un chemin au bel empierrement qui ramène au CD vers Chaumienne.

Cherchant à minimiser le risque de remontée en fin de randonnée, je choisis de rejoindre la Croix de Saint-Sabin par le Bois de l’Arrivée, au prix d’une petite section sur route goudronnée.

Globalement une belle gambée, car, malgré les dénivellations limitées entre les points passés, la dénivellation cumulée fut quand de même de 700 m et la longueur de 19,5 km !

Peu de faune rencontrée vu la fréquentation : un lièvre levé le matin puis... des scarabées nombreux sur le chemin.

Côté flore : les genêts sont en effet resplendissants. Il y a aussi beaucoup de buissons de myrtilles, mais pour en profiter il faudra revenir en fin d’été…