Sortie du 27 juillet 2020 par Dyn’s Pic du Béal Traversier (2910m)

Beau temps, lumineux.

J’arrive la veille à Arvieux, avec plein d’idées en tête. Je vérifie la météo à l’office du tourisme. La journée du lendemain est annoncée parfaite et lumineuse. Pas besoin de réfléchir à la prochaine ascension ! Ce sera le Pic du Béal Traversier, le point culminant du chaînon entre Durance et Izoard.

Je monte à la cabane du Plan du Vallon, j’y passe l’après-midi en profitant de l’ombre des mélèzes. Avec cette canicule, il est presque insupportable de rester en plein cagnard ! En soirée, je me cale dans un virage en direction du col de Furfande. Popote au coucher de soleil avec une vue imprenable sur le Pic de Rochebrune.

Levé à l’aube naissante, je reprends rapidement la route et enquille la piste jusqu’au col de Furfande. J’enchaîne fissa la montée au Pic du Gazon pour le lever de soleil. Une personne est déjà là, nous partagerons le spectacle en silence.

Je poursuis seul sur la crête du Vacivier. Du superbe topo d’Alain, je ne me souviens juste que c’est balisé et escarpé... Verra bien ! À l’aventure ! L’itinéraire demeure cependant évident. Un raide contournement est exposé, la prudence va de soi. On ralentit la progression et on passe tranquillement. Ensuite, une brèche évite une petite tour rocheuse. Le collet avant la montée finale se rapproche.

Le passage clé suivant, c’est celui de l’écaille permettant de franchir la barre rocheuse. Aérienne et ludique, la grimpette permet d’accéder au pierrier suspendu que l’on remonte pour atteindre la crête sommitale, sous le sommet du Béal Céveilhan.

Le final : que du bonheur ! Un fil entre ciel et terre... L’ultime ressaut se contourne par une vire, le sommet succède... Panorama grandiose, belle luminosité, c’est LA journée à ne pas manquer !

Je reste près d’une heure et demie au sommet avant d’entamer le retour. J’en profite pour traverser le Béal Céveilhan. Retour par le pierrier suspendu et le petit couloir que j’ai repéré à la montée, évitant le passage de l’écaille.

Descente dans le vallon des granges de Furfande, tapissé d’une profusion de fleurs alpines. Je retrouve la foule en gagnant le GR. Peu importe, le prochain objectif est une bonne mousse au refuge !