Sortie du 2 août 2020 par jump38 Col du Cheval de Bois (2473m) par les Auberts

Beau temps. Quelques nuages ne gâchant pas le paysage.

Ayant un aller-retour au Col du Veyre, au-dessus des Lacs de Crupillouse, dans les pattes, nous avons choisi pour notre deuxième jour à Champoléon un objectif sans trop de dénivelé.

On quitte le parking des Auberts à 8H pour buter très vite sur le passage malaisé dans les centaines de tonnes de blocs descendus du versant qui nous surplombe ; quelques piquets de bois aident à trouver le moins pire cheminement. Ça ne dure pas très longtemps.

Petite halte au refuge du Pré de la Chaumette d’où un groupe d’une dizaine de trailers s’apprêtent à partir pour le Pas de la Cavale.

Nous reprenons la montée pour rejoindre le Vallon de Rougnoux et au niveau de la cabane nous passons devant un berger d’Anatolie qui ne daigne même pas bouger à notre passage ; il est vrai que le troupeau n’est pas là !

Deux petits séjours récents dans le Valgaudemar nous avaient permis de longuement admirer le versant nord du Sirac et cette fois nous nous régalons à la vue de son versant Sud.

Peu avant le col, un homme, qui se présente comme le berger du coin, nous avertit que les patous qui gardent le troupeau ne sont pas très sympathiques (merci !) et qu’il faut bien contourner le troupeau ... mais ça ne nous concerne pas car le troupeau en question est de l’autre côté du col. Ouf ! Pas de problème en vue !

Enfin nous découvrons le convoité col et son amusant cairn coiffé des ’fameux’ chevaux de bois ... mais également du fréquent panneau annonçant les "réflexes à adopter" en présence des chiens de protection.

Au col le vent souffle assez fort et le pique-nique se fera donc un peu en contrebas.

Pour le retour nous aurons droit aux exhibitions de quelques marmottes ... et aux sonores aboiements du berger d’Anatolie lorsque nous passerons près (enfin pas tout près !) de lui.

À l’approche du refuge, la discussion sera âpre pour décider de l’emplacement idéal auprès du torrent pour un bain de pieds pour certain(e)s et une vraie baignade pour d’autres.

Après cette séquence rafraichissante, retour tranquille au parking en empruntant cette fois la large piste de la rive gauche du torrent.

Un peu de fatigue quand même une fois aux voitures, comme quoi voir le Sirac use (bof !).