Sortie du 27 août 2021 par Moustik et Vince Cime de la Jasse (2478m) par les Lacs du Vénétier

Conditions très froides pour un mois d’août. La tête dans les nuages pendant une bonne partie de la rando. Une belle éclaircie au matin pour quelques shoots !

L’objectif de cette sortie est simple : profiter de la montagne, à la cool, et en bivouac !
Nono nous rejoint de sa Sarthe natale, le coffre gonflé de pots de rillettes, prêt à affronter quelques mètres de dénivelé comme à la belle époque.
Vincouille est aussi de la partie après avoir enchainé Quiberon > Chambéry la veille du périple.
Rendez-vous est donc pris pour 10h, enfin plutôt midi, et finalement 13h30 chez Vincouille, a peine remis de sa nuit mais prompt à proposer une bonne bière pour hydrater les 3 compères. On sort le saucisson et le fromage et c’est à 14h30 pétantes, que nous chargeons les sacs dans la voiture.
L’objectif de la journée : les lacs du Vénétier pour y planter la tente. La proximité de Chambéry et le faible dénivelé nous semble parfait pour ces 2 jours de retrouvailles !

Arrivés au parking, nous sentons déjà que l’ambiance ne sera pas aux claquettes et au string léopard sur les bords du lac (nous avions tout de même prévu la baignade). En effet un petit 14°C à 1300 mètres d’altitude et en pleine après midi nous laisse un peu perplexe sur cette nuit à 2100 mètres.

Les sacs sont bien chargés et nous atteignons le Habert d’Aiguebelle (1750m) en une bonne heure et demi. Gros spot de myrtilles que l’on note pour le prochain passage. Nous continuons notre progression pour arriver dans les nuages au niveau du premier lac. Il est temps maintenant de chercher un bon spot pour la tente.

On comprend vite que Nono ne serra pas de la partie car il tire déjà sur sa cigarette électronique comme un traileur sur sa pipette en fin d’UTMB. "Je prépare l’apéro" nous lance-t-il à la volée ! On avait compris Nono.
Avec le Vincouille, nous partons en exploration pour rejoindre les deux autres lacs légèrement au-dessus. Pas mal de bons spots mais l’ambiance plus minérale du premier nous plait bien. Une plateforme (légèrement descendante) nous semble parfaite : notre choix est fait.

La tente est vite montée et le froid commence vraiment à se faire sentir. Nous sommes dans les nuages et le vent durcit : un temps idéal pour sortir les cacahouètes, le whisky et le calva.
C’est toujours un moment privilégié : on se remémore les bons moments passés ensemble et les souvenirs de "jeunesse" !
Le repas (soupe Knorr) est ensuite vide expédié car la nuit arrive et le vent redouble d’intensité.

C’est totalement transis que nous nous glissons dans la tente, véritable refuge. L’ambiance se réchauffe rapidement, Nono ayant remis la main sur ma fiole de Chartreuse. L’équivalent d’un bon brossage de dents, dirait mon dentiste.

Nous nous assoupissons quelques minutes pour tard le cœur léger.

Le lendemain, nous nous rendons compte que nous avons fait le tour du cadran. Il est 10h et le soleil réchauffe largement la tente ! On tente la sortie ! C’est grand bleu ! Superbe ! On fait des clichés de cet endroit magique.

La parenthèse ne dure pas longtemps. Une demi-heure plus tard, nous sommes à nouveau dans les nuages, couverts de la tête au pied. La baignade sera pour un autre jour. On décide de descendre fissa en plaine pour se réchauffer un brin.

Une belle parenthèse et un bon moment passé entre potes en montagne !