Sortie du 29 août 2021 par Mika et Sylvain Grande Vire du Pierroux et Pas de l’Arche en traversée

Alternance de beau temps et de plein brouillard, dû à une mer de nuages qui hésitera entre avancer ou reculer tout au long de la journée.
Sortie réalisée avec deux amis.

Fin juin 2021, je parcours seul cette grande vire avec un accès par la voie de la Grande Baume.
De retour à Montpellier, je venta la beauté de cet itinéraire à des amis. Mon enthousiasme leur donna l’envie de le découvrir à leur tour. Très bien, encore une bonne raison de retourner dans le Dévoluy !

29 août 2021, à notre réveil le temps est couvert et le Col de l’Aup est bouché. Nous trainons un peu avant de démarrer la randonnée.

La montagne de faraut est maintenant dégagée, mais le col est toujours invisible. Nous décidons d’y aller quand même.

Au fur et à mesure de notre avancée, le ciel se dégage doucement. Lorsque nous arrivons sous la Crête de Pierroux, la mer de nuages s’abaisse brusquement, nous offrant un somptueux panorama dans une lumière qui l’est tout autant !

Nous repérons le rocher caractéristique indiquant le départ de la voie de la Grande Baume, et descendons en direction de l’Aiguillette. La mer de nuages ne cesse d’avancer et de reculer, nous plongeant par moment en plein brouillard.

J’ai beau avoir parcouru cet itinéraire tout juste deux mois auparavant, le manque de visibilité nous fera hésiter par moment.

Le ciel est maintenant dégagé. Nous traversons le petit cirque, au fond duquel se trouve la petite vire délivrant l’accès aux raides pentes sous la Grande Baume. Nous faisons une petite pause à l’intérieur de celle-ci.

Nous arrivons maintenant au-dessus du Pas de l’Arche. Pour la seconde fois, la descente sur celui-ci ne m’inspire pas. Nous préférons continuer à monter, afin de descendre sur la grande vire du Pierroux par le très raide couloir que j’avais emprunté lors de ma précédente sortie.

La vire est maintenant juste devant nous, il ne reste plus qu’à la longer. Au départ assez large, elle se rétrécie progressivement pour devenir étroite sur une dizaine de mètres. J’immortalise mes amis sur ce joli passage, pour donner un peu de perspective aux photos. Chose que je n’avais pu faire la première fois en étant seul.

Nous sommes maintenant juste sous le Pierroux. Les nuages venant de l’Ouest enroulent son sommet, et retombent en véritable cascade de notre côté, rajoutant encore un peu d’ambiance et de féerie au lieu.

Encore quelques raides toboggans à remonter, et nous arrivons sur la belle terrasse herbeuse à la fin de la vire. Nous faisons une pause en admirant les Jumeaux de Faraut, et descendons par le ravin du Jas avant de récupérer la piste ramenant à la voiture.

Mes amis ont à leur tour beaucoup apprécié ce parcours. Quant à moi, il est probable que je trouve une troisième occasion d’y retourner.