Sortie du 22 juillet 2019 par Dyn’s et Mick1018 Grande Vire du Pierroux et Pas de l’Arche en traversée

Voici l'ascension du Pic Pierroux par l'un des itinéraires les plus insolites du Dévoluy, voire même des Alpes : la traversée du pas de l'Arche, un passage improbable dans la face nord-est du Faraut, alternant ressauts escarpés et balcons herbeux, suivi d'un raide couloir rocheux étriqué ; enchaînée avec la grande vire du Pierroux, LA vire de tous les superlatifs... Deux kilomètres au bord du vide sur une étroite corniche s'insinuant au beau milieu d'une immense paroi... Incroyablement vertigineux...

Itinéraire, carte // Fiche topo

Topo de référence

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Conditions météo

Beau temps, chaud.

Récit de la sortie

Le récit de Mick1018

Nous retrouvons Arnaud vers 7h45 pour une journée qui s’annonce dure mentalement. Les impressions de chacun au départ, c’est un poil de stress. Chacun s’est fait le "film" de l’itinéraire que l’on s’apprête à faire. Mais par expérience, c’est toujours plus facile une fois dans les hostilités.

L’approche laisse le temps de s’échauffer, nous parvenons au pied de l’ascension du Pas de l’Arche sans difficultés. Puis l’itinéraire se fait principalement à vue bien que les croquis vus en préparation ont beaucoup aidé.

Nous passons le pas le plus compliqué rapidement. Nous sommes même étonnés de tomber sur le piton aussi vite. La deuxième vire gagnée, l’impressionnant couloir n’est qu’à quelques foulées.

Le couloir du Pas de l’Arche impressionne par sa longueur et son étroiture mais rien n’est difficile. Seul le raide final sur terre nécessite plus d’effort.

La vue du Pas de l’Arche est magnifique. La première partie de notre journée s’est très bien passée et nous sommes déjà moins stressés. Nous en profitons pour bien repérer le départ de la vire et se faire encore quelques films...

C’est parti pour la traversée. Quelle est longue... Mais spectaculaire ! Une ambiance très aérienne mais encore une fois nous sommes tous surpris, ça passe plutôt bien finalement.

Un passage terreux en dévers n’impressionne pas forcément de loin mais une fois dessus c’est autre chose. Peu de bonnes prises mains sur la paroi et les pieds ne tiennent que par miracle. Je conseille aux suivants de prendre le temps de tailler une trace avec la panne du piolet.

La difficulté majeure étant passée, l’ambiance est assez sereine mais la vire est longue et monte. Les jambes commencent à fatiguer mais l’adrénaline et l’excitation donnent des coups de fouets aux batteries.

Lorsque je sors de la vire avec mes compagnons, je sais que nous venons de faire quelque chose de grandiose. Mais je tiens à toucher le cairn du Pierroux avant de passer aux "félicitations".

Arnaud qui connait déjà l’itinéraire final passe en tête, et Marine et moi, nous nous laissons confortablement guider.

La crête finale est assez large mais il y a une ambiance très aérienne. Finir l’ascension sur une telle note contribue au plaisir de tout le circuit.

Voilà c’est fait ! Un petit rêve devenu réalité. Le "film" que je m’étais fait de cette ascension était sur-joué. J’ai pris bien plus de plaisir que de stress et c’est une bonne chose.

La descente plonge littéralement. J’ai l’impression de voler vers la vallée en contre-bas.

Marine et moi prenons l’itinéraire de descente plus difficile ("Entre les Pas") mais plus direct tandis qu’Arnaud prend le plus long et le moins pentu. Ce sera l’occasion de partager nos impressions des variantes une fois le parking retrouvé.

Une pinte bien méritée nous attend avant d’écrire le lendemain une nouvelle page d’une sortie insolite tous les trois.

Le récit de Dyn’s

La vire du Pierroux... Toute une histoire...

J’ai pris connaissance de cette fameuse vire en 2015 dans un ouvrage de Pascal Sombardier : Vertiges d’en Haut, que je venais tout juste de me procurer lors de mon débarquement à la Jarjatte. Peut-être l’un des derniers disponibles... Dorénavant plus réédité, il se révèle une perle rare ! La demande a largement dépassé l’offre, et il se trouve à des prix complètement dérisoires sur la toile...

Fin juin de la même année, j’ai entrepris l’ascension du Pic Pierroux par son versant nord et sa traversée jusqu’au replat marquant le départ de la vire. Je n’avais pas osé lancer plus loin l’exploration...

Septembre 2016, le topo tombait sur Altituderando, Michel revenait d’une dantesque traversée... L’attrait pour cet itinéraire hors-norme ne faisait que grandir dans mon esprit... Régulièrement envisagé, en 2017, puis en 2018, je n’oserais toujours pas m’y lancer seul... Trop dur mentalement...

Octobre 2018, j’ai fait connaissance de l’intrépide Rémi (bibox) après quelques commentaires échangés sur notre site préféré. Nous partageons les mêmes envies montagnardes dont, bien évidemment, cette vire du Pierroux. À deux, ce sera plus facile psychologiquement parlant. Nous la programmâmes pour l’été suivant. Entre-temps, il sortit les fulgurantes vires des Sultanes et du Grand Couloir dans le Vercors, qui n’ont rien à envier à celle du Dévoluy.

Été 2019, Mick et Marine collectionnent les sombarderies depuis quelques mois. Séduits également par le Ruban Long, l’autre surnom de la grande vire du Pierroux, ils l’envisagent sérieusement. Nous trouvons, tous les quatre, un créneau commun mi-juillet. Rémi doit annuler au dernier moment... Nous partirons finalement qu’à trois.

22 juillet, grand jour-J, nous nous rejoignons à Monestier-d’Ambel en début de matinée, l’estomac légèrement noué par l’idée de s’engager dans l’un des itinéraires les plus fous du massif... Nous verrons bien une fois le nez devant les premières difficultés. Nous remontons vigoureusement le chemin forestier jusqu’au col des Autruguets. L’ineffable cheminement dans le relief complexe du Faraut fait maintenant face...

L’itinéraire de Sombardier évoquant un grand contournement du pic de Chauvet, je propose le passage direct par la crête de l’Aup, comme sur le topo de Michel. Nous quittons le sentier et poursuivons hors trace. Les premiers mètres sont garnies d’une végétation haute et piquante... À cet instant, Marine, en short, doit me détester ! Puis, nous sortons sur les pelouses face aux premières barres rocheuses que nous longeons par un dévers herbeux pentu et moyennement confortable.

Nous arrivons au pied des premières pentes du pas de l’Arche. On s’équipe et c’est parti ! C’est bien raide mais ça passe plutôt bien. La première grande vire est rejointe sans encombres. Nous trouvons les ressauts de transition aussi facilement. Le topo, on le connaît par cœur ! Sur le terrain, il faut suivre les gradins terreux marqués par le cheminement ancestral des chamois. Le passage délicat équipé en question du topo de Sombardier passe étonnamment bien. La deuxième vire est vite atteinte. Le couloir dérobé se confirme.

Autant ludique qu’austère à souhait, sa remontée est dantesque. Des strates sont portées à la verticale. Merci à la collision des plaques tectoniques d’avoir engendré la surrection de ce magnifique terrain d’aventure ! Le final se déroule sur une rampe particulièrement effritée, les derniers mètres sont bien raidasses, un bon 50 ! La main courante est la bienvenue !

Nous débouchons au pas de l’Arche, sur un éperon entre ciel et terre, époustouflés par la sauvagerie des lieux. Devant nous, dans l’immense paroi, s’insinue la grande vire tant attendue, tant rêvée...

Une raide descente herbeuse nous glisse jusqu’à des pentes déversantes et larges. C’est de courte durée, mais c’est pour ça qu’on est là ! Ça devient très vite aérien... La trace aussi improbable que salvatrice est bien marquée. Je mène la marche jusqu’à un passage terreux en dévers particulièrement exposé, voire même dangereux. J’y vas-t’y, j’y vas-t’y pas ! Un pas en avant, je teste le terrain, sablonneux, excessivement glissant... Deux pas en arrière... Je ne le sens pas du premier coup... Mick se lance, et passe, suivi de Marine. Ce coup-ci, j’y vais. J’assure tant bien que mal mes pas dans la terre, accrochant par le bout des doigts les aspérités de la roche, même pas de prises franches. Je me jette à quatre pattes sur la fin... Sueurs froides, je viens de me faire une petite frayeur... Je respire un bon coup, une chose est sûre à cet instant, je viens de passer le plus dur !

La suite est incroyablement vertigineuse, la vire étroite tutoie le vide comme jamais... Mais, la trace est là, la trace soulage... Puis, on apprivoise ce vide omniprésent, On se permet même de regarder en bas les pentes que l’on domine de plusieurs centaines de mètres. On s’habitue à l’environnement. Serions-nous devenus des chamois...? Nous cheminons, tout à fait sereinement, sur ce fil entre l’abysse et l’implacable mur de la falaise. Ce sera notre monde pendant un court instant de notre vie où le temps semble s’être arrêté...

La dernière partie remonte quelques raidillons plus larges. Marine et Mick, devant moi, rejoignent le replat herbeux marquant la fin de la vire. Celui-ci où j’avais mis les pieds il y a plus de quatre ans... Je fais mes derniers pas sur la vire, l’émotion est à son comble, j’ai les paupières imbibées derrière les lunettes de soleil... Ça y est, c’est fait !

Nous enchaînons vers le sommet du Pierroux. Une tape dans les mains, c’est joué ! Quel moment intense que nous venons de vivre... La pause est bien méritée !

La descente s’exécute machinalement par la régulière crête du Pierroux puis par les alpages jusqu’au col de l’Aup. Mick et Marine tentent finalement le sentier d’Entre les Pas, décrit comme dangereux, ravagé, escarpé, effondré... J’ai eu ma dose, je rentre par le sentier classique et la piste forestière. Je retrouve mes compères se rafraîchissant à la fontaine dans le hameau. La trempette des pieds est revigorante. Allez, à la binouse !

Dédicace toute spéciale pour Rémi, tu la feras un jour, sois-en sûr !

Vidéo

. Randonnée réalisée le 22 juillet 2019

. Dernière modification : 25 juillet 2019 (Avertissements et Droits d'auteur)

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  • Comment vous dire ?.....Superbes récits et fabuleuses photos (et je ne parle pas de l’exploit !), Rarement des photos m’ont donné cette impression de vertige, comme si j’y étais.....
    Dire qu’une fois j’ai failli dire oui à votre invitation de vous accompagner, avec Rémi, folle que j’étais ! Vous jouez dans une cour largement supérieure !
    Je vais continuer à vous accompagner par l’esprit et la lecture, et ça ira bien !
    Donnez nous en encore beaucoup des comme ça......

    Le 24 juillet 2019 à 22h43
  • Avec Mick, ça devient une habitude, j’ai ajouté la vidéo au topo.
    Je me rends compte qu’à plusieurs ça donne de la perspective aux passages aériens.
    L’ayant fait à la descente, j’ai un peu tâtonné avant de trouver la sortie sur la dernière vire (la première pour vous), je ne me souvenais plus du topo de Sombardier, mais finalement j’ai trouvé la bonne voie.
    J’espère qu’Arnaud a pensé à repérer l’arrivée de la voie échappatoire ?

    Le 24 juillet 2019 à 23h29
  • Oui Michel on a repéré l’échappatoire. On s’est aussi dit que c’était très audacieux de ta part de trouver le cheminement de l’Arche à la descente. Moins évident c’est certain ! Pas de soucis pour la vidéo ;) D’ailleurs tu peux mettre aussi celle de la traversée héroïque.

    Le 25 juillet 2019 à 08h49
  • De toute façon je n’avais guère le choix, je n’aurais pas eu les jambes pour remonter. en plus je n’étais pas certain de la voie échappatoire, c’est en faisant le parcours de la Grande Baume que je l’ai vraiment découverte.
    Une fois que tu l’as fais, tu te dis, c’était pas si difficile, le tout c’est de gérer quand t’es dedans... j’ai aussi une fâcheuse tendance à regarder les topos... après, j’en connais juste les grandes lignes quand je parts.
    Ok pour la traversée Héroïque.

    Le 25 juillet 2019 à 09h15
  • Merci Nadine, cet itinéraire joue aussi dans une cour largement supérieure que la traversée de la Grande Moucherolle !

    Oui Michel, on a repéré le pin de tes photos, peut-être un peu moins le pas en question. J’irai faire un tour par la voie de la Grande Baume, c’est sûr. Et après, pourquoi pas tenter la traversée traditionnelle du pas de l’Arche...
    Comme dit Mick, la descente ça ne devait pas être du gâteau !

    Quant aux topos, en général, si l’itinéraire n’est pas trop escarpé, un tracé sur un fond de carte peut me suffire et hop à l’aventure ! Sinon, je préfère savoir dans quoi je m’embarque !

    Le 25 juillet 2019 à 09h41
  • Quelle aventure... Entre frissons et exaltation. Bravo à vous 3 !

    Vos photos m’ont encore fait bien rêver... Cela fait des années que je fantasme sur cet itinéraire (comme beaucoup d’autres de cette zone !) sans jamais pouvoir me décider. Le but étant de trouver l’option la moins compliquée (même si ça ne pourra jamais être "facile" non plus).

    Merci pour ce beau partage en tout cas. Ce genre de récit est un véritable ascenseur émotionnel pour la grande amoureuse du Dévoluy que je suis !

    Le 25 juillet 2019 à 10h58
  • Ozenn : si tu ne crains pas le vide, la traversée par la voie échappatoire et plus facile (grande course quand même).

    Dyn’s : je ne me souviens pas du passage un peu tendu (à vous lire), où ça s’est dégradé, ou j’étais dans mon truc. Oui, cet arbuste m’a bien amusé 🙂
    Normal que mes photos ne t’ont pas aidé pour le pas, j’ai oublié de les mettre. Je le fais de suite, cela dit, la vue d’ensemble devrait suffire aux baroudeurs qui s’engagent sur ce type de voie.

    Le 25 juillet 2019 à 12h45
  • Merci Ozenn pour ton retour enthousiaste, comme à chaque fois !

    Michel, quand je parlais du "pas", j’évoquais le mur en II+, bien en photo dans ton topo.

    Le 25 juillet 2019 à 12h59
  • Oups, j’avais pas compris, du coup j’ai ajouté 2 photos 🙂
    Le pas de II+, je l’ai pris en photo quand j’ai fais la traversée de la Grande Baume, mais je ne suis pas repassé par la vire.

    Le 25 juillet 2019 à 14h00
  • Pascal

    OK, les photos 37 et 42 avec "même pas de prises franches" m’ont définitivement convaincu que cet itinéraire n’est raisonnablement pas dans mes cordes. Et visiblement, rien n’est vraiment protégeable. Du coup, merci pour l’abondance de photos qui me permettent de le parcourir "par procuration" !

    Je note qu’à voir la ligne d’horizon penchée de pas mal de photos, celles-ci montrent une vue plus débonnaire de la vire que ce qu’elle est en réalité !

    Le 25 juillet 2019 à 16h54
  • Une belle brochette d’intrépides que vous êtes lol. Merci pour la dédicace ! C’est sur que ça fait quelque chose de ne pas avoir pu être là aussi et de regarder les photos. Je comprend mieux les footballeurs qui ratent la coupe du monde. Les montagnes me manquent déjà. J’ai tellement de sorties en tête.
    Beaux récits. Arnaud, j’étais avec toi, à te lire, dans le passage où tu te jettes à quatre pattes.. wow impressionnant même si je savais que tu étais passé évidement ! Superbe description de l’état psychologique qui fait que l’on apprivoise l’environnement vertigineux dans lequel on se trouve. "Ce sera notre monde pendant un court instant de notre vie". Classe.
    Bravo encore ! Un sommet de la randonnée alpine pure et dure !

    Le 25 juillet 2019 à 18h15
  • Idem Pascal, sauf que moi c’est la 41 qui me parle le plus. La 37 je pourrais encore me dire "Ouais mais on ne peut pas juger de l’échelle, si ça se trouve c’est plus confortable qu’il n’y paraît...", mais sur la 41 la position du petit personnage bien collé à la paroi ne laisse aucune place à l’imagination !

    J’avais depuis longtemps de vagues vues sur cet itinéraire mais je crois que ce sera pour ma prochaine vie, quand j’aurai des pieds de chêvre...En tous cas merci pour le récit !

    Le 26 juillet 2019 à 21h32
  • Salut Pascal, il n’y a pas de photos du passage chaud, mais il est sur la vidéo à 1:38.
    Sur la 37 ça passe bien, et sur la 42, même si on ne la voit pas, la trace est présente, ce n’est pas difficile mais l’exposition est totale...

    Merci Rémi, j’espère vraiment lire un jour tes impressions sur cette vire.

    Le 26 juillet 2019 à 21h37
  • Merci du retour CourtePatte.
    Oui la 41 comme la 42 sont très impressionnantes... C’est le passage le plus ténu de la vire... Mais encore une fois la sente est là.

    Le 26 juillet 2019 à 21h44
  • Je n’avais pas regardé la vidéo, et c’est vrai qu’à 1:38mn, ça fait peur !
    Dis-moi Arnaud, penses tu que le sentier de la Baronne est aussi exposé ou moins, comment comparerais-tu les 2 ?......

    Le 26 juillet 2019 à 21h58
  • Encore une sacré belle sortie que vous nous proposé là, elles se succèdent dans des environnements de toute beauté et toutes sont aussi impressionnantes !

    Bienheureux vous qui avaient de l’adn de chamois ! Bravo et merci de nous faire partager ces frissons.

    Comme CourtePatte pour moi ce sera pour une prochaine vie.

    Le 27 juillet 2019 à 08h46
  • Vermatoiz : J’ai fais aussi la Baronne. Mon impression perso’ c’est que je n’ai jamais été stressé véritablement sur la grande vire du Pierroux mais sur la Baronne bien que l’on avançait bien, j’étais dans un état de "stress". La Baronne c’est bien 2h30 voir plus selon la vitesse et la Vire du Pierroux c’est 1h de moins. C’est long...
    La Baronne sauf dégradation (certains passages) il y a une sente tout le long mais "taillée" par l’homme dans la falaise, pour moi c’est plus étroit. La vire du Pierroux c’est naturelle, il y a certes quelques vires étroites mais la majeure partie est plus large que la Baronne.
    Arnaud et Michel qui ont fait les deux pourront te dire leurs impressions personnelles.
    Les pentes côté vide sont plus verticales sur le Pierroux par contre mais si tu sors de la trace par mégarde, aucune chance dans réchapper pour les deux.

    Le 27 juillet 2019 à 09h02
  • Pour moi c’est du même acabit, la proximité du vide est quand même plus prégnante au Pierroux.
    Une grande différence cependant, on peut sortir de la Baronne par un sentier classique, pour le Pierroux, l’environnement du Pas de l’Arche ou de la Grande Baume requièrent des aptitudes d’orientation et de tout-terrain supérieures. C’est moins abordable.
    J’ai même fais une partie de la Baronne en hiver, je m’y risquerai pas au Pierroux.

    Le 27 juillet 2019 à 09h25
  • D’abord, les terrains ne sont pas les mêmes.
    Sur la Baronne, on chemine au milieu de pentes raides à très abruptes. Sur la vire, on marche entre un mur, la falaise, et bien souvent le vide (moins sur la dernière partie où elle est plus large).
    La Baronne, c’est effectivement 2h30 de traversée (j’ai vérifié sur les horaires de mes photos) jusqu’au Portail, mais pour moi, juste environ une heure demande une attention constante. La première partie sous la Tête de l’Aupet est facile, je n’y ai pas ressenti la présence du vide. Tout comme la fin sous le Nid, où les pentes deviennent moins impressionnantes. Seule la partie sous le Rougnou m’a paru vertigineuse bien qu’on ne soit pas au bord du vide directement.

    Sur la vire du Pierroux, je le répète, on marche au bord du vide comme si on s’approchait tout au bout d’une falaise. Cela m’impressionne beaucoup plus.

    La Baronne, je l’ai fait en solo. La vire, je n’ai jamais osé m’y lancer seul. Là est toute la différence, de mon avis personnel.

    Après, pour répondre à ta question, Nadine, l’exposition est totale sur les deux itinéraires, du moins en partie où le moindre faux pas ne pardonne pas...

    Le 27 juillet 2019 à 11h43
  • Ouaouh, quelle aventure ! elle me fait penser au sentier de la Baronne. Je suis tombé dessus par hasard, mais grâce à votre sortie blindée de photos, ça me donne des idées. Merci à vous 3 !!! (même si je sais que votre sortie date de plus de deux ans, il n’est jamais trop tard pour découvrir ces incroyables cheminements montagneux)

    Le 20 décembre 2021 à 11h48
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