Sortie du 18 septembre 2020 par Dyn’s Montagne Durbonas (2086m) en boucle par Plate-Bansi, le col de l’Eschaup et le col de Recours

Très brumeux avec cumulus au fil de la journée.

Il faut se remettre tout d’abord dans le contexte de mi-septembre avant l’arrivée du déluge. Des températures chaudes quasi-caniculaires, un ciel certes dégagé mais incroyablement brumeux. Alors qu’en général, c’est une période où règnent douceur et limpidité... Cette année, on repassera ! J’ai un peu boudé cette période. J’attends toujours ces beaux jours avec impatience, de loin préférable au cœur de l’été des mois de juillet et août, surtout cette année où il y avait des touristes partout... Mais bon, quand deux amis m’ont motivé pour découvrir la Montagne Durbonas, je n’ai pas hésité longtemps.

La Montagne Durbonas, je l’ai déjà gravi à trois reprises. Une première fois par un raide hors sentier improvisé par le vallon de Durbon, une seconde par les Marmites du Diable et le Pré la Selle par la Faurie, et une dernière par les Escaliers et Baumugne. Mais cette variante du jour présente des portions inconnues au bataillon : le sentier entre Plate-Bansi et le Grand Clot, et la section entre les cols de l’Eschaup et de Recours.

Partis en matinée du fond du vallon, nous trouvons facilement notre chemin. Ici les sentiers sont encore marqués des anciens balisages, GR pour le col de Recours, PR pour Durbonas. À Plate-Bansi, le sentier se perd, ça je le savais, il m’a valu une foulure de cheville lors de sa recherche dans le sens de la descente... Mais à la montée, qu’importe, il suffit de viser aisément le col de l’Eschaup, puis de recouper la suite du sentier. Bien tracé et même marqué de vieille inscription à la peinture, il se dirige vers le Grand Clot où il s’efface dans les herbes. L’itinéraire demeure intuitif, longer la crête du cirque dominant Baumugne, puis remonter la prairie clairsemée vers le sommet.

Bon pour le panorama... on repassera ! On voit à peine plus loin que le Jocou au nord et Céüse au sud ! Cela ne nous empêche pas de passer un bon moment au sommet avant d’entamer la descente par le versant nord directement sur le col de l’Eschaup. Ne me rappelant plus du sentier balisé rose du topo, nous montons droit dans les bois pour rejoindre les Ossaries et sa crête que nous franchissons par une autre faiblesse que le passage flanqué de barbelés. Nous tombons sur le sentier menant au col de Recours. Enfin, retour par l’ancien GR et le chemin pris à l’aller.

En conclusion, un beau secteur sauvage qui mérite d’être exploré de fond en comble. Cela m’a fait resurgir des itinéraires que j’avais imaginé lors de mes lectures de la carte. J’en ai réalisé quelques-uns durant ce mois d’octobre. Voir mes derniers topos :

• Tête des Usclas en traversée par les cols du Pendu, de l’Eschaup et de Recours
• Pic Tesson, Tête de la Souchière et Chauvet en traversée par les crêtes de la Souchière et de Chauvet
• Charajaille - Tête de Jarret - Tour du Rocher de Goueyran par le Grand Vaux
• Tête du Rif de Lauze et Tête du Rif de l’Are en traversée du col de Lauteret au col de la Souchière, par les gorges d’Agnielles