Château Lombard (2582m) par le Ravin de Courrouit - variante printanière

De Barcelonnette, rejoindre la vallée de l’Ubayette par la D.900 (en direction de l’Italie).
À la sortie du village de Larche, tourner à droite pour emprunter l’étroite route qui rejoint le parking du Pont Rouge.
Ne pas suivre ladite route jusqu’à son terme :
Environ 2 kilomètres après la bifurcation, se garer à gauche, sur un petit emplacement se situant au niveau d’un panneau indicateur (GR5 - GR56).
Remarque importante pour la période estivale : lire les conditions d’accès sur ce topo.

• Le niveau moyen : de façon implicite, le randonneur maîtrise les contraintes liées au contexte saisonnier (neige de printemps abondante en versant nord).
• Matériel : les pentes ne sont pas excessivement soutenues, Cependant, quelques courts passages plus raides (30/35°) peuvent nécessiter l’utilisation des crampons (selon conditions du jour).
• Passages à la limite des capacités techniques de la raquette à neige.
• Attention : le couloir directement situé sous les falaises Est du Germas est très exposé aux coulées de printemps.
• Dernier conseil : partir suffisamment tôt afin de profiter d’une meilleure qualité de neige. L’idéal étant de faire une approche à la frontale en ayant reconnu l’accès la veille.
  Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte

La marche d’approche

• Nota : Pour le départ, visualisez le topo de la Tête de Fer dont l’approche identique propose de nombreuses photos.
• Texte du premier paragraphe inspiré par ce même topo.

De l’emplacement du "parking", suivre la route sur 20 mètres (sud-est). Sur la droite, trouver le cairn marquant le début du sentier.

L’itinéraire, qui bifurque résolument au nord-ouest, grimpe vigoureusement en sous-bois.
Rejoindre une passerelle vétuste facilitant le franchissement du torrent. Passer en rive gauche du Ravin de Courrouit.

Au sortir du bois, atteindre une zone herbeuse vers 1950m. Dès lors, Château Lombard apparait sous une allure particulièrement esthétique.
Là, repérer deux sentes et deux cairns. Suivre la trace qui part sur la gauche en longeant le torrent au plus près.

Vers 2000m, la sente franchit à nouveau le torrent (cairns). C’est le point de jonction de la boucle.

Vers le sommet

Laisser à main gauche l’itinéraire du retour (À cet instant, il est donc inutile de traverser le torrent).

Hors sentier, l’itinéraire s’engage sur le versant ouest du Ravin de Courrouit.
Offrant une vue bien dégagée, cette variante permet d’appréhender le trajet du retour.

Par une ascension progressive (diagonale sud-ouest à flanc de versant), couper au mieux le dévers rocheux/herbeux en passant à proximité d’une petite barre rocheuse.

Atteindre le Ravin de Font Ravelle avant d’aborder les raides pentes du vallon qui s’ensuit.

Traverser la base dudit vallon, puis, tirer légèrement à gauche en direction d’une petite arête rocheuse que l’on remonte.

• L’imposante face Est du Germas présente de nombreux couloirs d’avalanches.
  Les coulées de neige étant fréquentes à cette saison, il est préférable d’éviter la base du couloir qui jouxte la paroi.

Plus haut, rejoindre les pentes sommitales du couloir (désormais moins exposées). Il s’agit ensuite de bifurquer à gauche, en direction du Pas de la Chèvre (2527m).

Cerné par deux parois quasi-verticales, le sommet de Château Lombard présente un point de faiblesse sur son versant sud.

Escalader l’ultime raidillon en restant vigilant. La crête neigeuse, plus étroite au sommet, domine les escarpements rocheux.

Par sa position centrale, ce culmen d’altitude intermédiaire offre une belle vue d’ensemble :
Panorama grandiose sur les hautes cimes qui entourent Château Lombard.

Appartenant au chaînon qui s’incurve vers le sud, tous les sommets en enfilade flirtent avec le Mercantour.
La vue au nord n’est pas en reste :
Tour à tour, les cimes remarquables du massif apparaissent dans le "rétro"... Grandiose !

La boucle du retour

Parti relativement tard (juste après 6h00), je ne tente pas l’ascension d’un des principaux sommets du secteur. Les coulées de neige m’avertissent que les pentes ont déjà bien "chauffé". Pour les mêmes raisons, le vallon de Courrouit ne m’inspire guère plus.

Revenu au Pas de la Chèvre, j’entame la descente en passant au plus près des parois.
Par des pentes assez raides, je rejoins la proéminence au point d’altitude (2422m) - cairn.

Par la droite ou par la gauche de cette position, descendre à vue en visant les Cabanes de Courrouit (replat caractéristique).

Pas de moutons à cette saison... une aubaine !
Je n’ai pas à tester le tempérament des "patous de service".

Juste sous les cabanes, repérer un sentier qui serpente en sous-bois - (cairns).
Gagner le point de jonction de la boucle en traversant le torrent.

Le retour se fait par le même itinéraire.