Grand tour du Chambeyron entre la France et l’Italie - 5 jours
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 5300m
- Durée :
- 3 jours et plus
Un trek de 5 jours en boucle entre Mercantour et Ubaye, tantôt en France tantôt en Italie. Un bel itinéraire dans un massif sauvage avec une multitude de lacs pour poser sa tente et de nombreux cols pour ne pas s'ennuyer et admirer la vue ! – Auteur : Milwaukee_j
Accès
Après Barcelonette, continuer sur la D900, traverser Jausiers et Meyronnes et une fois arrivé à Larche, se garer sur le chemin à gauche après le pont.
Précisions sur la difficulté
Un trek soutenu, avec des distances et un dénivelé assez importants chaque jour. Pour les randonneurs moins entraînés, je recommanderais de rajouter un jour. Certains passages, notamment certains cols en Italie sont assez raides et exposés, et nécessitent d’avoir le pied sûr.
Nous avons effectué ce parcours en autonomie complète avec tente et nourriture. Par conséquent nos sacs étaient très lourds (20kg pour ma part avec le matos photo et l’eau lorsque nous sommes parties !).
Il y a quelques solutions d’hébergement gardés sur le passage (à Chiaperra notamment et le refuge de Chambeyron) mais nos étapes n’en tenaient pas compte.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP 25 n° 3538 ET - Aiguille de Chambeyron, Cols de Larche et de Vars (Alpes) et la carte du Val Maira pour la partie en Italie
- Altitude minimale : 1698 m
- Altitude maximale : 3151 m
- Distance : environ 70 km
- Horaires : comptez 5 jours de marche (bons marcheurs)
- Balisage : cela dépend des jours : en France GRP Tour du Chambeyron (rouge/jaune) en partie
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Jour 1 : Larche - Lago di Roburent par le lac de l’Orrenaye et le col de Roburent
- Distance : 11 km
- Dénivelé positif : 1100 m
- Dénivelé négatif : 200 m
- Bivouac au Lac de Roburent
Départ de Larche en milieu d’après-midi, avec pour objectif d’arriver au lac de Roburent avant le coucher de soleil. Nous garons la voiture sur le chemin à gauche après le pont avant la sortie du village.
Après quelques centaines de mètres sur le chemin principal, au premier panneau, on emprunte un sentier plus raide, en direction du col de la Gipière de l’Oronaye. Le chemin est bien balisé, nous suivons lors de cette première étape le GRP du Tour de l’Oronaye. Pendant la première partie du parcours, il faut longer le Riou de Rouchouse jusqu’à une intersection avec un chemin qui mène d’un côté au col des Monges et de l’autre au col de la Gipière. On emprunte donc ce deuxième chemin et on laisse donc le Riou du Rouchouse.
S’ensuit une partie assez plate, on passe à côté de la cabane de la Montagnette puis on monte un peu pour atteindre enfin le col de la Gipière de l’Oronaye à 2482 m.
Le sentier redescend ensuite d’environ 100 mètres de dénivelé négatifs. On passe à côté de la bergerie de l’Oronaye et d’un petit lac sans nom, avec une très belle vue sur la Pointe de la Signora lorsqu’on se retourne. après une courte remontée, on atteint le joli lac de l’Oronaye.
Pour continuer, il est possible de prendre le chemin qui descend au lac puis qui remonte ou bien de le longer un peu en hauteur. Ces deux chemins vous permettront après une nouvelle montée d’arriver au col de Roburent (2503m), qui marque le passage en Italie. Une courte descente vous emmènera enfin au bord du très beau lac de Roburent (ou Lago di Roburent) où nous avons passé la première nuit.
Jour 2 : Logo di Roburent - Lago Visaisa par le colle della Scaletta et le Colle d’Enchiausa
- Distance : 15 km
- Dénivelé positif : 1300 m
- Dénivelé négatif : 1500 m
- Bivouac au Lac de Visaisa
Nous longeons le matin le lac de Roburent sur sa rive gauche puis nous quittons ensuite le sentier principal qui se dirige vers les autres lacs de Roburent (lago Mediano et Lago Inferiore) pour emprunter un petit sentier qui part en perpendiculaire vers la gauche vers le colle della Scaletta à 2614m (chemin balisé par des cairns qui devient plus évident au fur et à mesure que l’on approche du col et qui se devine très bien d’en bas).
De là, il est possible de réaliser l’ascension du Monte Scaletta (2840m). Le chemin est indiqué peu après le col. Nous ne l’avons pas faite, car un peu pressées par le temps mais il semblerait que de là haut on puisse voir les deux autres lacs de Roburent.
Après une petite descente, nous passons le Passo dell’Escalon puis s’ensuit une longue descente qui emprunte le sentiero Roberto Cavallero pour rejoindre une civilisation partielle. Nous passons en effet à proximité d’une route et du Rifugio di Viviere.
Il faudra ensuite couper à gauche avant la Punta Gora. Le chemin indique le Colle Dell’Enchiausa et c’est cette direction que nous suivrons dorénavant.
La montée au col est d’abord douce et régulière et devient sur la fin assez pénible avec des passages de pierriers raides et des névés persistants sur la partie finale. De plus, la montée finale au col s’effectue en deux temps, avec une sorte de cuvette qui cache la partie finale qui est assez costaude. Les névés étant bien présents mi-juillet dans la "cuvette" avant le col qui ne doit que très peu prendre le soleil, nous sommes passées à flan de la pente sur la droite dans les éboulis, par une sente déjà empruntée mais sur un sol assez instable, au lieu de passer directement dans le névé (ce qui semble être la sente "officielle").
Arrivées au Colle Dell’Enchiausa (2736m), nous sommes complètement dans le brouillard et nous ne nous attardons pas. Nous entamons donc la longue et fatigante descente sur le pierrier.
Après avoir longé sur la droite le Lago Apsoi, nous arrivons enfin une heure plus tard en contre haut du Lago Visaisa, notre lieu de bivouac pour la 2e nuit. Pour y descendre nous avons emprunté une sente qui n’est pas indiquée sur la carte. Elle part sur la gauche et descend de façon assez raide en direction du lac peu après la fin de la forêt. Nous avons longé le lac sur sa rive gauche et avons finalement trouvé un emplacement de bivouac tout indiqué, plat, près de l’eau et protégé du vent par de gros blocs rocheux.
À noter : la présence le soir de nombreux moustiques près du lac !
Jour 3 : Lago Visaisa - Lac de Marinet par le col de Mary,
- Distance : 19 km
- Dénivelé positif : 1500 m (avec le détour par les lacs du Roure)
- Dénivelé négatif : 800 m
- Bivouac au Lac de Marinet
Le 3e jour, c’est la plus grosse étape, alors on essaie de partir tôt du bivouac. On repart du Lago Visaisa en empruntant le chemin par lequel nous étions passées la veille pour rejoindre le chemin balisé du GTA. Il y a ici un très beau point de vue sur les sommets environnant et notamment Auto Vallonasso (2 885m), c’est assez grandiose ! A partir de là, ce sera un bon bout de descente dans la forêt en restant sur le GTA.
Nous avons fini par rejoindre la route jusqu’au camping Sorgenti del Maira (où nous en avons profité pour jeter nos poubelles) mais il est possible d’éviter de descendre jusqu’au camping en coupant à gauche via une sente indiquée sur la carte (la trace passe par là sur le GPX que j’ai fourni).
Ensuite, il s’agit de plus où moins longer la route en restant dans la forêt. Au bout d’un moment, le chemin rejoint la route et on passe à côté du village de Chiappera. Nous n’avons pas traversé le village, nous nous sommes seulement arrêtées dans un bar pour boire un coup et prendre un glace mais j’imagine qu’il doit y avoir une épicerie d’ouverte en été dans le village...
On continue un moment sur la route, jusqu’à une intersection qui indique le refuge "Campo Base" sur la gauche. On continue tout droit et la route devient alors un chemin carrossable que l’on va suivre pendant un long moment. À la prochaine intersection, il est possible de s’aventurer un peu sur le sentier Dino Icardi pour observer une belle cascade. Si vous ne choisissez pas cette option, alors il suffit de continuer tout droit, toujours sur ce chemin qui devient assez raide et que l’on va suivre jusqu’à la "Grange Ciarviera".
À partir de là, on va quitter le chemin carrossable (qui continue en lacet à gauche) pour prendre une sente moins large qui part légèrement sur la droite et passe derrière la Grange Ciarviera. On passe à droite de la Grande Collet et on récupère le chemin large qu’on avait laissé juste avant (en fait il s’agit d’un raccourci qui permet d’éviter de faire le lacet du chemin large, mais au final, le sentier emprunté le rejoint).
On quittera définitivement le chemin large au croisement avec le chemin qui part à droite vers la Grange Seimandi. On partira nous sur le sentier Roberto Cavallero qui part légèrement à gauche pour retrouver un environnement plus sauvage. Il suffit à partir de là de continuer tout droit sur un sentier parfois peu marqué dans l’herbe mais comme c’est tout droit, c’est assez évident. Le sentier est plat pendant un bon moment et peu après le Lago della Sagna del Colle le sentier remonte jusqu’à atteindre le col de Mary (ou col de Maurin) à 2641m qui marque la frontière franco- italienne.
À partir de là, nous avons fait le choix de faire un détour par les lacs du Roure (compter environ 1h en plus pour faire ce détour et très peu de dénivelé en plus). Ce détour est relativement facile et vaut le coup mais comprend une partie de hors sentier. Il est tout à fait possible de continuer tout droit sur le sentier principal. Pour retourner sur le sentier principal du GRP Tour du Chambeyron après avoir fait le tour des lacs, il suffit de suivre le lit de la rivière (qui peut être à sec) en descendant.
Peu de temps après avoir retrouvé le sentier principal , on passe à côté de la Bergerie Supérieure de Mary puis on arrive à une intersection. On laisse le chemin qui redescend directement sur Maljasset à droite pour continuer à gauche toute en direction des lacs de Marinet (ils ne sont pas indiqués sur les panneaux). Il s’agit là des derniers mètres de dénivelés de la journée (un peu plus de 200 mètres de dénivelé à faire quand même, après la distance et le dénivelé déjà effectués, c’était pas facile !).
En haut, on est rapidement récompensé de notre effort par la vue sur l’Aiguille de Chambeyron (3412m) et après avoir passé un premier lac de Marinet puis le refuge bivouac de Marinet, on arrive devant le lac principal avec un panorama très esthétique du lac et de l’Aiguille Large de Mary (2857m) lorsque l’on continue un peu sur la rive droite.
Nous avons posé notre tente à l’autre bout du lac où la vue sur l’Aiguille de Chambeyron est également très belle même si les emplacements de bivouac sont peu confortables.
Jour 4 : Lacs de Marinet - Lac Premier par le col de Marinet, le colle del Ciaslaras, le colle dell’Infernetto et le col de la Gypière
- Distance : 11,5 km (sans l’ascension de la Tête de la Fréma)
- Dénivelé positif : 1000 m (+200m pour l’ascension de la Tête de la Fréma)
- Dénivelé négatif : 750 m
- Bivouac au Lac Premier
Le jour 4 est moins exigeant et moins long sur le papier, mais il ne faut pas se fier au dénivelé et à la distance ! Les cols italiens sont très costauds et assez expo. Ce n’est peut-être, peut-être pas le jour avec le plus de dénivelé mais c’est clairement la partie la plus technique.
Le matin on laisse donc le lac de Marinet en direction du col de Marinet (2784m) qui marque à nouveau le passage en Italie. Une fois le col passé, le chemin continue à niveau sur la droite dans le pierrier. À noter que sur cette partie du trajet nous avons rencontré de nombreux névés mi-juillet.
La pente finale pour arriver au colle del Ciaslaras (2948m) est assez raide et exposée dans les éboulis, il faut avoir le pied sûr, notamment quand on a un sac lourd. Heureusement, nous n’avons pas rencontré de névé dans la pente. Une fois le col atteint, il faut redescendre. La descente aussi est relativement raide dans des éboulis parfois glissants et sollicite pas mal les genoux.
On continue ensuite dans le Vallone dell’infernetto pour ensuite remonter au Colle dell’infernetto. Ce col aussi est impressionnant et exposé. Arrivées à la moitié de la montée du col environ il faut prendre à droit, monter quelques marches en bois installées et s’aider des cordes installées pour évoluer. À partir de là, le chemin est évident et ponctué de cordes pour s’aider. C’est assez aérien, il faut être vigilant. Autant vous dire qu’en montant ce col, on s’est dit qu’on avait fait le bon choix en choisissant de passer ce col dans ce sens là. À la descente, avec le poids des sacs, ça aurait été une autre paire de manche... Heureusement, la descente dans ce sens est plus aisée que la montée.
On suit d’abord le chemin qui continue à niveau (le sentier Dino Icardi) pour ensuite redescendre. À noter que le chemin n’est pas toujours aisé à suivre à partir de là, car il est souvent dans le pierrier, alors il faut bien viser les marques.
On passe à proximité du lago delle Finestra puis on passe également côté du bivacco Barenghi (où il est possible de passer la nuit) situé juste à côté du lago Vallonasso. A partir de là, c’est de début de l’ascension du dernier col de la journée, le col de la Gypière (2948m), qui marque à nouveau le passage en France. Ce col n’est pas particulièrement technique contrairement aux deux précédents.
En haut, on peut choisir de pousser jusqu’à la Tête de la Fréma (3151m), via un chemin qui part sur la droite (compter 200m de dénivelé supplémentaires). C’est ce que j’ai fait, en laissant mon sac en bas, au col. La vue en haut du col est magnifique et vaut vraiment le détour ! Le chemin pour y arriver n’est pas particulièrement difficile, si on tient compte des cols précédemment parcourus. Si vous avez le temps, je vous recommande chaudement ce col !
Une fois revenu au col, le reste du parcours s’effectuera en descente et le chemin est évident et très bien balisé sur le GRP Tour du Chambeyron. On passe d’abord à proximité du lac des Neuf Couleur (mais y descendre nécessite néanmoins un détour) puis nous longeons le lac Long pour finalement arriver au refuge du Chambeyron, qui se situe à côté du lac Premier à côté duquel nous planterons la tente pour la nuit, avec une très belle vue sur le Brec de Chambeyron.
Jour 5 : Lac Premier - Larche par le Pas de la Couleta, le col du Vallonnet et le col de Mallemort
- Distance : 12 km
- Dénivelé positif : 680 m
- Dénivelé négatif : 1400 m
Le matin nous rejoignons la rive gauche du lac et nous le contournons (nous avions bivouaqué la rive droite) jusqu’à rejoindre à nouveau le GRP Tour du Chambeyron qui longe le lac et qui remonte jusqu’au Pas de la Couleta.
À partir de là, on descend dans le très joli Vallon des Aoupets puis arrivé à un croisement, nous prenons à gauche en direction du col du Vallonnet (2524m). La montée est relativement douce et nous arrivons assez vite au col, à proximité du lac du Vallonnet supérieur puis peu après, le lac du Vallonnet inférieur.
Au prochain croisement, on continue en direction du col de Mallermort, puis le chemin nous mènera sur la route militaire de Viraysse. en suivant cette route, on arrive de façon évidente aux baraquements de Viraysse puis en continuant sur un chemin qui remonte derrière les baraquements, on atteint facilement le col de Mallemort (2558m).
De là, il est possible de monter jusqu’à la Batterie de Viraysse, au prix de 200m de dénivelé supplémentaires. Nous avons préféré redescendre car un peu pressées par le temps.
La descente jusqu’à Larche est évidente et à vrai dire assez pénible (il faisait très chaud en plus quand nous sommes passées). Il s’agit de lacets évidents mais casse patte jusqu’au moment où nous rejoignons le chemin par lequel nous étions passées à l’aller. Quelques lacets supplémentaires nous ramènent sur le chemin principal via lequel nous rejoignons facilement notre voiture. C’est la fin de 5 jours de voyage exigeants mais magnifiques !
Auteur : Milwaukee_j
Avis et commentaires
( 5 |
2 avis )
Bonjour Maëlle, dans mon souvenir il n’y avait pas de commerce. Il est par contre possible de manger ou de prendre un gateau dans une des auberges de ce joli village. Bonne rando !
Bonjour,
Nous partons pour ce trek avec 4 amis au mois d’Août. Nous aurions aimé savoir s’il y avait une quelconque possibilité d’acheter du pain à Chiappera. J’ai cherché et il me semble que non, mais si jamais quelqu’un a d’autres infos à me donner, je suis preneuse !! ;)
Merci d’avance !
Est ce que sur le trajet il y a des points d’eau et si oui combien ?
Est ce qu’il y a des refuges sur votre itinéraire ?
Merci beaucoup et j’ai adoré votre résumé et vos details
Topo et tracé au top ! Merci
Indications et tracé gpx au top !
Merci beaucoup pour le partage de ce topo.
Nous venons de réaliser ce trek mi juillet 5jours en autonomie. Une très belle aventure.
J3 la partie Chiapera au col Mary est un peu monotone, toujours tout droit en plein soleil. Peut être qu’il y a des options pour rester un peu plus en hauteur. Cependant il permet de voir une très belle cascade et de l autre côté du col, la beauté des lacs est une belle récompense !
J4, Le névé du col de l inferneto du perrier aux marches faisait environ 60m cette année, nous avons mis des petits crampons pour le monter.
Pleins de marmottes, de fleurs et des chamois j2 et j5.
Bonjour, Je ne crois pas qu’il y ait des contraintes spécifiques pour le bivouac, nous n’avons pas eu d’information spécifique.
Bonjour, y a t’il des conditions pour bivouaquer en Italie.
Merci
Bon ça yest je reviens de ce magnifique trek !
Réalise sur 4 jours avec une (très) grosse étape ’campo base - Réfuge chambeyron
Effectivement 2/3 cols relativement engagés qui peuvent faire peur mais faisable en prenant le temps et regardant ou on met les pieds !
Les Italiens sont avares en signalétique
Juste après le lac vasoi, jai continué au col de la cavella qui permet de rester plus en montagne jusqu’à chiappera ..
J’avais mon duvet et quelques provisions, baignades dans lacs, soleil qui tape !
Merci pour le topo ;)
J’aurais mon sac 70l avec Duvet, vetements et vivres, je pars sans tente comme d’hab ! J’ai le Valandré 800 -8°
J’ai vu un itineraire qui partait de Maljasset, a peu prés le meme itineraire
Je me demande si je mabonne au site et je telecharge l’IGN, si il est bien complet sur toutes les parties et si je peux facilement l’imprimer ensuite ..
Le détour pour les lacs du Roure : 3,6 km / D+ 75m / D- 290m
Si tu prends le GRP à partir du col de Mary sans le détour : 1,8km et D-215m
Tu gagnes donc un peu mais moins de 100m en D+ et 2 km de marche.
Attention également de prendre en compte le fait que tu auras vraisemblablement un gros sac sur le dos (1500m avec ou sans sac, ce n’est pas vraiment la même chose 😉).
Ok merci pour les reponses !
Je me demande si c’est pas trop violent 1500m de Déniv chaque jour ..
Je pense etre un bon marcheur, mais occasionnel
Je vais voir du coté de Décath pour l’IGN papier je prefere que de plus avoir de batterie sur le portable je pense ..
Par rapport au ’petit tour du brec’, c’est vraiment different ? j’ai vu qu’il y avait possiblité de pas faire la partie fin jour 3 ’lac roure’ ect ?
Merci bcp
Globalement, sur un trek de 5 jours comme celui-ci il est très vivement conseillé de partir avec une carte. Il est possible de télécharger directement le topo d’Altituderando avec la carte associée (abonnement - altituderando.com/Comment...) ou d’exporter le GPX + import GPX sur Outils > Position / Carte / Télécharger une carte (gratuit avec les fonds OSM)
Bonjour,
Le balisage est vraiment bon, mais du côté italien, il faut prendre la mesure de la différence de couleur qui déroute un peu au départ.
Une carte IGN permet de découvrir les variantes sympa qui jalonnent le parcours.
Pour le côté Italien non couvert par IGN, il est possible d’utiliser ce lien carto.
mapcarta.com/fr/18711584
Bon trek
Bonjour,
Magnifique Merci pour le topo !
J’envisage de le faire cette semaine, faut il une carte IGN ou c’est assez bien balisé ?
Merci bcp
Bonjour,
Merci pour le commentaire 🙂
Pour la liste de matériel, j’avais fait cette liste pour un précédent trek : lighterpack.com/e/iut3ca
Mon matériel a un peu évolué depuis mais ça donne une idée.
Je reste à dispo en MP pour d’éventuelles questions là dessus 🙂
Julie
Bonjour,
Très beau ! Nous allons l’effectuer avec des amis en août 2023. Pourriez-vous nous communiquer votre liste d’équipements que vous avez utilisé durant le trek.
Merci d’avance,
Julie merci beaucoup pour ce topo très généreusement détaillé et que dire des photos !!! 🤩 . Convaincu, je compte le faire en septembre 2023 en bivouac of course 😀.Encore merci à jean Luc également pour son retour , il confirme bien que c’est une boucle à vivre 👍
Merci pour ton retour sur le topo Jean-Luc et ravie qu’il t’aies plu ! J’ai passé pas mal de temps à le rédiger donc ça fait plaisir d’avoir des retours dessus ;)
Merci vraiment infiniment Julie pour ce topo extrêmement détaillé et ces très belles photos.
Nous venons de le faire ce début août également en autonomie complète qui est je pense la meilleure solution, et effectivement il s’agit d’un magnifique tour, et les paysages sont de toute beauté.
Nous avons réalisé le tour en six jours au lieu de cinq, de façon à disposer d’un jour supplémentaire en cas d’aléas météo, ce qui a été une très bonne idée… Ceci permet d’ajuster les étapes, les coins de bivouac étant très nombreux. Initialement j’avais prévu de couper le jour 3 en 2 avec un bivouac aux lac de Roure où il est possible de faire une 1/2 journée de rando vers des jolis sommets sans sacs. Arrivés aux lac des Roure le J3, le temps était à l’orage avec un vent très violent, nous avons du coup poussé jusqu’au lac de Marinet pour camper. Juste le temps de monter la tente et nous avons eu une tempête (à cette occasion, nous avons constaté que ma MSR Mutha Hubba de 12 ans, était toujours très résistante aux vents et à la pluie). La journée suivante étant extrèmement pluvieuse, nous nous sommes rapatriés dans le bivouac du Marinet pour y dormir. Comme indiqué par Julie, le bivouac Barenghi un peu plus loin offre également une seconde possibilité de refuge.
Sur le trajet, au J2, nous avons démarré la journée en montant sans difficulté sur l’éperon situé à l’extrémité Sud du lac (vue plongeante sur le lac) et en profitant pour faire le tour (20 min). Ensuite, une fois au col de la Scaletta, nous avons posé les sacs et sommes montés toujours lors du J2 au Monte Scaletta (2840m), 40 min AR, à faire absolument (montée facile dans du schiste avec passage dans un petit tunnel (je n’avais pas de lampe de poche, on arrive facilement à s’orienter avec les batons), très belle vue.
Pour information, à la fin du J2, nous avons rencontré 4 français qui avaient coupé à l’Est pour éviter de redescendre en fond de vallée. Le sentier se distingue très bien sur la gauche lorsque l’on est situés au col de la Scaletta. Ils nous ont indiqué par contre que ce n’est que du pierrier tout le temps avec certaines pentes raides et que le sentier se perd un peu sur le verdant Est. Personnellement, nous avons suivi la trace de Julie, ça fait une grosse étape, mais sans difficultés techniques.
A l’étape J4 (J5 pour nous), une fois arrivés au col del Ciaslaras (au bas du col, on voit ce mur noir pour accéder au col et on a l’impression d’entrer dans le Mordor, mais finalement ça se monte bien), nous sommes facilement montés au Monte Cialaras (3005 m), 20 min AR, à faire car on voit tout le trajet des jours précédents. Attention à la descente un peu glissante. Comme Julie, je recommande du col de la Gypière de poser les sacs et de monter à la Tête de la Fréma, ce qui vous fait deux 3000 dans la journée et 4 cols, mais peu de km.
Au J5 (J6 pour nous), la montée à la Batterie de Viraysse n’est pas particulièrement intéressante mais ne pose aucun problème et surtout permet de reconnaitre le trajet des premiers jours.
Je recommande vivement ce tour. Ne négligez pas l’altitude, très souvent au dessus de 2500 m, Nous étions bien équipés, car il peut faire très froid par mauvais temps. Pour l’eau, nous avions un filtre, si vous n’en avez pas prenez bien des pastilles car il y a de nombreux troupeaux de moutons/chèvres/vaches selon l’altitude des lacs.
Topo utilisé en plan B cause météo,
Appliqué à la lettre faute de temps pour le préparer.
Je tiens à vous remercier pour la qualité et la précision de votre travail.
Nous sommes montés aux batteries de Viraysse. Attention, contrairement aux casernement en contrebas du col de Mallemort, celles-ci ne sont pas accessibles.
En revanche la vue y est magnifique sur l’itinéraire du premier jour.
Encore merci
Merci pour cette idée de rando réalisée en cette fin août, mais dans le sens inverse du votre et en ajoutant le détour par la tête de Sautron (3166 m). Ça en vaut la peine. Le Ciaslaras (3005 m) a été ajouté aussi. Au final 82 km en 4 jours 1/2. La randonnée légère en bivouac le permet.
Fin août, après quelques semaines sans pluie, beaucoup de sources et torrents sont à sec. Prévoir filtre et pastilles purificatrices pour utiliser l’eau des lacs.
Dernier conseil : au col de Mallemort préférer le sentier à droite à flanc de montagne, plus intéressant que la piste militaire en contrebas.
hello,
avec un chien, le passage technique avec cordes vous paraît-il envisageable ?
merci
Beau trek qui donne envie avec de superbes photos (cadrage, atmosphère, couleur, ... ) avec une belle mise en valeur ; cela est l’expression d’un passionné de montagne et de photos ; chapeau bas !!
Bonjour Sophie,
Pour toutes les portions qui se déroulent en Italie nous avons utilisé la carte Open topo maps qui est plutôt bien à jour et dispo gratuitement sur internet. Encore mieux, tu peux te procurer la carte "Chambeyron Val Maira" des spéciales de l’IGN "Alpes sans frontières" —> amazon.fr/Chambeyron-val-...
Elle n’est plus trop vendue, à voir si tu peux la récupérer quelque part. Pour ma part je l’ai mais on me l’a donnée après avoir fait cette rando.
Aucun problème pour trouver de l’eau, il y a régulièrement des rivières et sinon dans les lacs également (prendre des pastilles).
Julie
Bonjour,
Merci pour le partage de cette belle boucle !
Pourriez-vous préciser :
- les références des cartes IGN utilisées pour cet itinéraire ?
- si vous avez trouver des sources d’eau pour remplir vos gourdes durant vos étapes ?
Merci d’avance pour votre retour
Cordialement
Sophie
Un grand merci à tous pour vos gentils commentaires qui me font super plaisir et qui me donnent envie de poster de nouveau topo !
D’ailleurs je pars ce soir pour un tour du Viso revisité de 6 jours ! Topo à suivre donc 🙂
Un reportage photo d’une qualité exceptionnelle... des photos plus belles les unes que les autres, et bien évidement un superbe itinéraire dans notre belle vallée !
Waouh magnifique ! bravo pour ces photos ! Quel est le type d’appareil ?
Et mer**, plus jamais je n’oserai prendre des photos de mes randos pour les topos !!
Paysages et photos : sublimes, rien d’autre à dire !
Magnifique ! Parcours et photos... Merci
Absolument sublime.
Un topo qui fera date sans nul doute.
Des photos d’une rare qualité, des paysages à couper le souffle pour une mise en valeur de ce fabuleux massif qu’est l’Ubaye.
Merci pour ce voyage qui me rappelle quelques excellents souvenirs !
Merci beaucoup ! 🙂
Ça m’aura pris un peu de temps pour le publier celui là !
Voilà une bien belle balade, les paysages sont somptueux, les images juste superbes, certaines très très belles, beau coup d’œil bravo et merci de nous en faire profiter ! 🙂
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