Lac Blanc et "Lac 2373" (sans nom) par Pré Marcel

Au Col des Mouilles (1015m) atteint par la D280, prendre la route goudronnée conduisant au parking (nombreuses places) de Pré Marcel (1297m).

Pas de difficulté technique.
Un dénivelé global significatif (1300m).
A l’approche du refuge Jean Collet on évolue sur une vire pouvant poser problème aux personnes sujettes à un vrai vertige ; toutefois, le passage le plus impressionnant est équipé d’un câble.
Deux très courts passages, entre le refuge Jean Collet et le Lac Blanc, nécessitent de mettre les mains.
Hors sentier sur la toute fin de l’accès au Lac 2373.

Démarrer par la large piste plutôt pentue (pas le temps d’échauffer les mollets) et rejoindre, après avoir pris une centaine de mètres de dénivelé, un panneau bois indiquant la direction ’Refuge Jean Collet’.

Longer une clôture puis passer une zone assez boueuse équipée (du moins en juillet 2020) de gros plots en bois à même le sol pour éviter l’embourbement.

Le sentier se fait plus étroit et effectue une longue traversée globalement ascendante (quelques très courtes descentes en cours de route) traversant parfois des zones de blocs plus ou moins chaotiques.

Arriver à un panneau au lieu-dit ’La Balme’ (compter 30 à 45 minutes pour y parvenir depuis le départ).

Continuer en direction du Refuge Jean Collet par une succession de lacets en forêt (dont on appréciera l’ombre au retour un jour de forte chaleur !). À la sortie de la forêt quelques lacets encore amènent à une assez longue traversée en balcon (vue magnifique sur Grenoble, la Chartreuse, le Vercors ...) comportant quelques passages aériens et/ou exposés. Un panneau annonce une partie délicate, et peu après, un long passage est équipé d’un câble qui rassurera les personnes craignant le vide ... et qui sera très utile si le passage n’est pas libre de neige (ce qui normalement n’est pas le cas si on choisit la bonne période pour faire cette rando).

Le Refuge Jean Collet est bientôt en vue. Un arrêt s’impose pour profiter de sa ’terrasse’ on ne peut plus panoramique.

Après être passé devant les toilettes du refuge, prendre la bonne direction à l’intersection suivante, à savoir celle du ’Lac Blanc’.

(NB : un panneau jaune indiquait un horaire de 50 minutes, difficilement tenable pour aller jusqu’au lac et a été surchargé par un horaire de 1H30’ qui lui est peut-être un peu large).

Le sentier amorce une traversée légèrement descendante puis, à un changement d’orientation, effectue une perte de dénivelé assez rapide. La suite du parcours apparait alors.

Suivre le sentier en essayant de garder la trace principale (car présences de plusieurs possibilités par endroit), en suivant le balisage jaune.

Arriver au niveau du Lac Blanc que le sentier surplombe légèrement. S’il fait beau on appréciera sa couleur magnifique. Un arrêt s’impose donc !

Si l’on s’est écarté du sentier pour la pause et pour admirer le lac, revenir sur le sentier qui conduit au Col de Freydane et le suivre.

Traverser facilement à gué le ruisseau descendant le Ravin de la Lauzière de Roche Noire.

Rester sur le sentier jusqu’à atteindre l’altitude de 2300m environ (si on n’est pas équipé d’altimètre, continuer le sentier une quinzaine de minutes environ après le gué), puis piquer hors sentier plein nord (donc à gauche).

Choisir au mieux son cheminement pour éviter (ou pas !) une zone de blocs et arriver au surprenant petit lac à la cote 2373m, dans une zone de prairie où le pique-nique sera confortable.

En s’éloignant d’une dizaine de mètres à l’ouest du lac, on a une vue surplombante magnifique sur le Lac Blanc.

La partie Est du lac est suffisamment profonde pour permettre quelques brasses aux amateurs d’eau fraiche. Compte tenu de sa profondeur il est bien moins froid que le Lac Blanc.

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Par le même itinéraire.

Si on en a encore le courage, ne pas se priver de visiter les petits lacs annexe très légèrement plus bas que le Lac Blanc et à l’Ouest de celui-ci. Revenir ensuite facilement au sentier principal

Sortie du 09/07/2020

3 octobre 2019 : nous sommes au Lac Blanc ; on privilégie un long arrêt au lac plutôt que de poursuivre jusqu’au Lac 2373. Ce lac, ainsi nommé parce que n’ayant pas de nom, je l’ai visité pour la première fois avec un ami il y a fort longtemps (20 ans peut-être ?) qui me l’avait fait découvrir et je m’étais promis d’y retourner.

7H45, on quitte le parking, peu peuplé, pour attaquer la montée au Lac Blanc ’à la fraîche’.

Une petite halte à Jean Collet, un peu plus de deux heures après, et on repart en direction du Lac Blanc.

Le Lac Blanc, sous un soleil éclatant, est magnifique ; un unique glaçon dérive lentement à sa surface. On déguste l’endroit un long moment.

Retour sur le sentier du Col de Freydane que l’on garde un bon moment avant de le quitter, mais peut-être pas assez, ce qui fait que je doute un instant de retrouver le lac. Le doute ne dure pas longtemps ; altimètre aidant, on tombe dessus avec un plaisir non dissimulé. Claudine et nos amies sont ravies de la découverte, n’imaginant pas ici un lac dans un environnement aussi vert. Quand à moi je suis presque ému de retrouver ce lac ’secret’ (plus pour longtemps ?) que j’affectionne particulièrement. Nous sommes seuls ... pas longtemps car arrive une randonneuse et son chien ; elle a un jour repéré ce lac depuis la moraine du Glacier de Freydane, voilà pourquoi elle est là !

Un petit bain de pieds avant le pique-nique ? Bien volontiers !!!

Le lieu et la température ambiante incitent à la sieste ; ce dont on ne se prive pas.

À la descente, nouvelle longue pause au niveau du Lac Blanc. On sait qu’en bas il fait très chaud et nous finissons par quitter ce lieu magique mais à regrets.

La pause suivante se fera sur les bancs de la terrasse du Refuge Jean Collet pour une boisson bien fraîche et grignoter quelques nonnettes !

La descente est encore longue. On a impatience de retrouver la forêt pour avoir enfin de l’ombre

18H45 ... nous voilà à la voiture qui est fort heureusement à l’ombre. Il fait chaud mais c’est supportable. On fait des paris sur la température qu’il doit faire en bas.
En bas ... il fait 33,5° à l’ombre ! Qu’est-ce qu’on était bien là-haut !!!