Tête de Chabrière (2745m), tête de Balaour (2530m) et pic de l’Aupillon (2507m) en boucle et en traversée par la vallée du Laverq

Dans le département des Alpes-de Haute-Provence, rejoindre la vallée de l’Ubaye par la D900b puis la D900.

Au niveau du hameau du Martinet, bifurquer à droite sur la petite route dirigée vers l’abbaye du Laverq,

Rejoindre le petit parking situé un peu après l’abbaye, en bord de torrent. (un panneau en bois indique son emplacement)

Ce parcours, se déroulant presque intégralement hors sentier est uniquement conseillé aux randonneurs aguerris ayant l’habitude de se frayer un itinéraire dans des pierriers, chaos de blocs, ou végétation dense, et sachant s’orienter dans ces reliefs naturels.

• Montées herbeuses raides (35° max)

• Désescalade délicate dans le chaos de blocs de l’arête sud de la tête de Balaour, nécessitant de l’expérience dans ce type de terrain.

• Ascension de l’arête nord de la tête de Chabrière, relativement minérale sur le haut et nécessitant le contournement délicat, (mais pas exposé) de plusieurs ressauts.

• Descente longue et délicate de l’arête nord-est de la tête de Chabrière, nécessitant la traversée d’un immense chaos de blocs, puis une partie boisée hors sentier assez dense et délicate.

Du parking, partir à droite sur la large piste abimée, bifurquer ensuite à gauche, derrière un bosquet, pour descendre vers le lit du torrent de la Blanche du Laverq afin d’emprunter la passerelle permettant de passer en rive gauche.

Là, repérer une sente discrète qui monte dans un bois dense de manière assez raide vers le sud-ouest (à gauche).

Poursuivre dans un bois dense, en essayant de repérer les quelques traces permettant de s’élever vers le sud, tout en visant au loin une petite clairière visible (ou replat plus clairsemé).

Poursuivre ensuite sur une trace afin de rejoindre, vers l’altitude approximative 1660m, le torrent de la Combe qu’il va falloir traverser à gué.

Remonter sur environ 50 mètres (ouest) la rive gauche de ce torrent afin de repérer un passage à gué relativement sec et emprunté.

Traverser ce torrent et poursuivre de l’autre côté, sur un large sentier dans les bois, à présent balisé avec des traces de peinture blanches, ou jaunes.

Ce sentier prend un peu de hauteur et rejoint une première clairière.

Poursuivre plein sud, en s’aidant de ces balisages jaunes ou blancs permettant de rejoindre la grande plaine de Plan de Gautier.

Traverser presque intégralement cette plaine afin d’y repérer au fond, ses deux cabanes.

250 mètres avant celles-ci, remonter à droite (ouest), les pentes herbeuses passant à droite de plaques de rochers bien visibles.

• A partir de là, plus de balisage, pratiquement aucun cairn (enfin...nous en avons compté trois...), plus rien jusqu’au retour au Plan de Gautier, après l’ascension des trois sommets désignés dans ce topo,

Poursuivre cette longue montée, relativement raide, constituée de petits pierriers et de passages longeant quelques barres rocheuses, afin de gagner la crête sommitale située entre la tête de Balaour (sud) et le pic de l’Aupillon (nord).

Cheminer cette crête vers le nord afin d’atteindre facilement le premier sommet de la journée, le pic de l’Aupillon (2507m).

Emprunter alors, la crête sommitale vers le sud afin de gagner sans difficulté, d’abord son antécime (2508m), puis la tête de Balaour (2530m).

Poursuivre la crête vers le sud afin d’entamer la fastidieuse et chaotique descente de la tête de Balaour, (arête sud) constituée de quelques grandes barres rocheuses infranchissables, d’un chaos de gros blocs, de dalles et de couloirs rocheux étroits.

Ranger vos bâtons (si vous en avez), rechercher le meilleur itinéraire dans ce dédale minéral, nécessitant de nombreuses désescalades délicates, mais dans du très bon rocher.

La plupart du temps, les ressauts sont contournables par la droite.

Arrivé au pied de l’arête sud de Balaour, poursuivre la large crête herbo-pierreuse afin de gagner le pied de l’arête nord de la tête de Chabrière.

Celle-ci d’abord herbeuse finit par devenir exclusivement minérale.

Contourner la première barre rocheuse transversale par sa gauche, que l’on observe facilement du bas (c’est l’obstacle le plus important de cette troisième ascension). et remonter immédiatement à droite après le contournement (il y a deux cairns).

Poursuivre cette montée minérale jusqu’à rejoindre la crête sommitale et... herbeuse.

La remonter vers le sud afin de gagner très facilement, le sommet de la tête de Chabrière orné d’un cairn.

La vue est splendide dans toute les directions :

• Pic des Têtes, Roche Close, Dos de Chameau, Aiguillette, Neillère, Bernardez, Savernes et Dormillouse à l’ouest.
• 3 Evêchés, Tête de l’Estrop et Puy de la Sèche au sud.
• Les Séolanes à l’est, avec le massif de Chambeyron au fond.
• Sommets de Balaour, et du pic de l’Aupillon, au nord, dominés au loin par la Montagnette, le Pouzenc et entre autres, le pic Silhourais.

Descendre de la tête de Chabrière par sa débonnaire et herbeuse arête est jusqu’à un évident collet.

• On y trouve une grande pierre plate fixée verticalement, faisant office de cairn.

Poursuivre cette crête qui s’oriente franchement vers le nord-est et qui va devenir extrêmement minérale.

Celle-ci se rétrécit fortement et son cheminement se déroule rapidement sur une arête rocheuse parfois étroite où le contournement de quelques ressauts doit être effectué avec vigilance,

Entamer ensuite, avec une légère déclinaison, la traversée extrêmement pénible d’un immense chaos de gros blocs dans lequel la concentration doit être maximale afin de ne pas tomber dans des trous ou se blesser.

• Ce cheminement relativement technique et délicat prend beaucoup de temps.

A la sortie de ce chaos, les pentes redeviennent plus importantes et se déroulent sur une crête à nouveau herbeuse, puis, dans un bois de plus en plus dense avec une végétation qui le devient également.

Se frayer un chemin dans cette végétation n’est pas évident et relativement pénible, mais avec patience, le plan de Gautier et ses cabanes finissent par être rejoints.

A partir de là, reprendre à l’identique le cheminement de l’aller, afin de clôturer cette magnifique course de rando-alpine et gagner le parking de l’abbaye du Laverq, situé en bord de torrent.