Sortie du 29 septembre 2018 par MaQuiaz Pointe des Cerces (3098m) par le lac du Grand Ban, le lac Rond et le lac des Cerces

Je voulais réaliser l'ascension d'un "3000" avant la fin de la saison estivale. J'ai jeté mon dévolu sur la pointe de Cerces, intrigué par un massif que je connaissais peu.

Itinéraire, carte // Fiche topo

Topo de référence

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Conditions météo

Beau ciel dégagé, grosses rafales de vents au col des Rochilles, météo toutefois beaucoup plus calme au sommet, pourtant à découvert.

Récit de la sortie

Je suis arrivé à "Plan Lachat" à 10h.
Ayant pour habitude de commencer mes sorties montagne beaucoup plus tôt, (panne de réveil) et connaissant le dénivelé important qui m’attendait, Je ne m’attardais pas entre "Plan Lachat" Et la base militaire des Rochilles.

Arrivé au panneau "Cotes Vielles" (2060m) j’empruntais le chemin qui remonte "dré dans l’pentu" sur la gauche de la piste carrossable, sautant ainsi le passage à la buvette des "Mottets".

Arrivé au col des Rochilles, le vent soufflait fort. J’ai eu une petite hésitation sur le fait de continuer jusqu’à la "Pointe des Cerces", en imaginant que le sommet serait assailli par d’encore plus grosses rafales de vent.

Je portais mon regard sur le "Lac du Grand Ban", et pensais qu’il ne lui restait plus de "grand" que son nom, tant il était déshydraté après cet été éprouvant ...

Je continuais sur le sentier au "Sud" jusqu’au "Col des Cerces" où le vent ne soufflait pas beaucoup, me redonnant de la motivation pour atteindre l’objectif du jour.

Je suivais ensuite la trace (Attention, sentier non balisé a partir du Col, et jusqu’au sommet de la Pointe des Cerces) direction "Est" au "Col des Cerces".

Le sentier remonte d’abord doucement en décrivant une sorte de balcon sur le
"Lac des Cerces" (bien rempli, celui ci) avec une superbe vue sur le "Grand Galibier" dans un mélange d’herbes, et de roches.

Passé les 2700m l’ambiance changeait radicalement et on se retrouve sur un sentier raide, de roches friables et instables, qui nous mènera jusqu’au sommet.

Ce jour-là, j’ai pu observer de nombreuses chutes de pierres tout autour de moi,
Par chance, aucune ne touchaient de randonneurs, à ma connaissance.
(itinéraire -très- peu fréquenté ce jour-ci.)

J’arrivais au sommet après être passé au-dessus du névé qui peut être dérangeant en début/milieu de saison.
Aujourd’hui, celui-ci était loin en contrebas de la sente, et bien que fait de glace vive, il ne présentait aucun danger.

De là, très peu de vent et une vue magnifique, dégagée et à 360 degrés sur les Cerces, la Meije, les Écrins, la Vanoise, les Grandes Rousses.... La vue portant au nord jusqu’au Mont Blanc.
Je restais longtemps au sommet devant ce fabuleux paysage, puis, rappelé par les obligations de la "vie terrestre", je redescendais par le même itinéraire sous les lueurs d’un magnifique soleil d’automne, éclairant les montagnes des alentours de lueurs jaune-orangés... Splendide.

. Randonnée réalisée le 29 septembre 2018

. Dernière modification : 30 septembre 2018 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

  • Bonjour et bienvenue sur Altituderando.
    J’ai voulu faire ce sommet deux jours avant toi, mais au niveau de la petite partie raide (avant la combe finale), j’ai préféré renoncer car elle était vraiment béton, lisse et en devers (je n’avais pas mais crampons) . Certes cela n’est pas très long mais étant seul j’ai préférer faire demi tour car la descente est toujours plus compliquée que la montée. Tu n’as pas eu de souci à cet endroit ?
    A+
    Laurent

    Le 30 septembre 2018 à 17h00
  • Salut Laurent, et merci !
    Je vois la portion à laquelle tu fais allusion.
    Effectivement la partie est raide et la roche poussiéreuse, mais avec la paire de chaussure avec laquelle je suis monté (semelle Vibram, non pas que je leur fasse de la pub) j’ai eu l’adhérence nécessaire pour me sentir sécurisé.
    En revanche a la descente, le névé situé plus haut a perdu beaucoup d’eau, et a mouillé la portion raide, les bâtons ont été très utile car la semelle n’apportait plus l’adhérence dont j’avais besoin...

    Pour ma part c’est plutôt les chutes de pierres qui m’ont fait craindre cette portion,
    j’ai vu plusieurs éboulements plus ou moins gros tout autour de moi lorsque je traversais sous la combe finale.
    Je pense qu’a ce moment, il aurait été plus sage de monter avec un casque.

    Le 1er octobre 2018 à 10h09
  • J’avais également de bonne chaussures d’alpi légére avec des bâtons, mais j’ai un peu rencontrer, comme tu le dis pour la partie supérieure,des semelles sans adhérence, en plus j’étais un peu hs donc je pense c’est un tout.
    Par contre c’est vrai que concernant les chutes de pierres, il y en avait partout, dans la portion raide, au dessus ou encore même sur le replat avant cette portion raide. Il faut vraiment faire attention à cette période sur ce sommet.
    a+
    Laurent

    Le 1er octobre 2018 à 10h33
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